OM 1 – 2 Milan : revue de presse de la planète

L’expression « Milan reste Milan » de Didier Deschamps prend toute son ampleur après le match d’hier soir. Plus de maîtrise, plus d’expérience du côté des Italiens, toujours les mêmes erreurs qui coutent cher aux Marseillais. L’entrée en Ligue des Champions est ratée pour l’Olympique de Marseille… Football365.fr : Le Milan ne meurt jamais Didier Deschamps avait […]

L’expression « Milan reste Milan » de Didier Deschamps prend toute son ampleur après le match d’hier soir. Plus de maîtrise, plus d’expérience du côté des Italiens, toujours les mêmes erreurs qui coutent cher aux Marseillais. L’entrée en Ligue des Champions est ratée pour l’Olympique de Marseille…

Football365.fr : Le Milan ne meurt jamais
Didier Deschamps avait raison de rappeler, que même en petite forme, le Milan AC gardait sa culture de la gagne. Leonardo avait raison de dire qu’il espérait voir ses joueurs avoir un comportement digne de la Ligue des Champions après un an d’abstinence. Filippo Inzaghi avait compris le message. Seedorf aussi. Deux passes décisives pour le Néerlandais, deux buts pour le buteur transalpin, et voilà comment toutes les belles idées marseillaises se sont noyées sous la pluie… Malgré un bon match, et une très bonne seconde période, l’OM s’incline. Les grandes équipes et les grands joueurs ne meurent jamais…

Sport24.com : Inzaghi douche Marseille
Marseille n’est plus invaincu face au Milan AC. 16 […] Une défaite cruelle, surtout au vu de la deuxième période. Car en première, il n’y avait pas photo entre les deux clubs. Et après un avertissement en solitaire signé Pato dans un angle fermé (18e), c’est l’inévitable Filippo Inzaghi qui se chargeait de matérialiser l’emprise milanaise en profitant d’un superbe de travail de Seedorf et d’un marquage inexistant des Marseillais pour battre Mandanda à bout portant (0-1, 27e). Dominés techniquement, ce qui n’était pas forcément une surprise vu les manieurs de ballon qui se trouvaient en face, […] Mais le scénario changeait sensiblement au retour des vestiaires. Lucho, transparent en première mi-temps, sonnait ainsi la révolte d’une volée croisée qui frôlait le poteau (48e). Dans la foulée, Cheyrou trouvait la tête d’Heinze qui égalisait sur coup-franc (1-1, 49e). Les vagues olympiennes se succédaient alors sur le but italien mais ni Taïwo, d’un centre-tir (54e), ni Cheyrou, d’un coup-franc enroulé (58e), ni Lucho, tout près de marquer involontairement suite à une frappe déviée de Taïwo (66e), ne parvenaient à doubler la mise. Au contraire des Milanais qui scoraient eux sur leur seule véritable opportunité de la deuxième période quand, sur un coup-franc rapidement joué, Seedorf offrait un nouveau caviar à Super Pippo (1-2, 74e). Le dernier essai de Niang n’y changeait rien (90e), si ce n’est peut-être à renforcer les regrets olympiens…

La Provence : encore un peu tendre
[…]Les Olympiens n’ont pas suffisamment croqué dans ce rendez-vous, haut lieu du foot européen. Nous ne disons pas qu’ils n’ont pas croqué. Nous insistons : pas assez. L’OM nous a transportés une demi-heure, au retour des vestiaires, en nous rappelant quelques bonnes heures perdues, ce bon vieux temps somnolant au plus profond de nos souvenirs et qu’un peu plus de folie aurait ravivé sans l’ombre d’un doute. Le stade ne s’y est pas trompé en balayant les rafales d’eau qui s’abattaient sur la ville et en sortant de sa torpeur, après le temps fort olympien. L’égalisation de Heinze a secoué une atmosphère douchée certes, timorée aussi par la réalité de la rencontre. À cet instant, il aurait mérité une autre récompense, si l’OM s’était montré plus lucide dans la surface adverse. […]L’OM est encore un peu tendre pour défier un adversaire plus rodé à ce style d’événement, loin d’être rassasié, donc plus habile dans son expression. Quarante-cinq minutes durant, les premières, Milan a déployé une circulation plus intelligente, plus soignée, pour déplacer le bloc olympien latéralement.[…] Nous mentirions cependant en écrivant que cet OM est une copie de celui de l’an passé : il est monté d’un cran, il dispose de plus de vice défensivement comme en témoignent les roublardises de Heinze pour contrer la rapidité de Pato ; mais tout le monde n’est pas encore vacciné.[…]

Eurosport.fr : Marseille, la douche froide
[…]Sous une pluie diluvienne, le Vélodrome a été douché par le froid réalisme des Rossoneri. L’OM s’est créé une montagne d’occasions et de situations dangereuses. Il n’en a fallu que deux à Inzaghi pour signer ses 43e et 44e réalisations dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Sur deux caviars d’un Seedorf époustouflant, « Super Pipo » a confirmé sa réputation de tueur des surfaces, capable de surgir à tout moment pour crucifier la défense adverse. L’inusable renard italien a planté un premier coup de couteau à la demi-heure de jeu, en se faisant oublier au second poteau (0-1, 28e). Il a récidivé à l’aube du dernier quart d’heure, d’un extérieur du pied droit aussi précis que le centre de Seedorf (0-2, 74e). Dans un match engagé, où chaque duel fut aussi intense que sur un ring de boxe, Milan a mis K.-O. son adversaire au moment même où l’OM avait refait surface. Durant le premier acte, Marseille s’était entêté à forcer le verrou lombard en l’attaquant de front, plein axe. [..] C’est en écartant le jeu que les coéquipiers de Mamadou Niang ont trouvé des solutions en seconde. Intenable, le Sénégalais a mis au supplice une charnière Nesta-Thiago Silva jusqu’ici bien en place. Le but marseillais est pourtant intervenu sur un coup franc de Cheyrou, déposé sur la tête – victorieuse – d’Heinze (1-1, 49e). A ce moment-là, l’OM avait les armes pour pousser Milan à rendre les siennes. Au lieu de cela, les protégés de Leonardo ont fait le dos rond, ont attendu l’ouverture. Pour mieux tuer le match quand il le fallait. Ce doit être ça, un grand d’Europe.