Thauvin étant forfait, Rudi Garcia a misé sur un 4-4-2 avec Dimitri Payet : Mandanda – Sarr, Kamara, Caleta-Car, Sakai – Sanson, Luiz Gustavo – Ocampos, Germain, Balotelli, Payet. Il n’a donc pas récompensé Strootman pour sa passe décisive du week-end dernier.
L’OM aurait pu marquer très vite mais Girotto est intervenu sur Ocampos et Luiz Gustavo (1e). Dans la foulée, Mandanda est sorti victorieux d’un duel avec Coulibaly, après une erreur de Kamara (2e). Nantes a finalement ouvert le score après une passe complètement ratée de Sarr, dans l’axe du terrain. Après une tentative de Coulibaly, contrat, Moutoussamy a enroulé un ballon dans les buts olympiens (0-1, 23e). Balotelli a égalisé d’une belle tête piquée, sur un centre d’Ocampos (1-1, 26e). Son 8e but en 12 matchs ! La rencontre s’est ensuite musclée, entre des Nantais très plongeurs et des Olympiens qui en avaient assez. Balotelli a notamment pris un jaune limite, après un coup sur Diego Carlos (41e). Germain a placé une tête sur un centre de Sakai, repoussée miraculeusement par Dupé (44e).
Les Marseillais sont rentrés au vestiaire avec quatre cartons jaunes, dont deux au moins sur de belles simulations de Diego Carlos. Les Olympiens ont bataillé face à une équipe nantaise concentrée.
Les Nantais ont doublé la mise, sur un corner obtenu grâce à ce qui ressemblait à une faute sur Sakai. Girotto a marqué de la tête (1-2, 50e), après une main nantaise. Amavi a pris la place de Sarr (57e). Les Phocéens ont mis le pied sur le ballon et tenté des incursions, mais sans grand succès. Balotelli a cédé sa place à Radonjic (68e). Par moment, les Nantais ont paru très faciles. Lopez a remplacé Payet, sifflé lors de sa sortie (77e). Et plus grand-chose, si ce n’est un penalty sur Ocampos que la VAR n’a pas su voir (mais à quoi bon en parler…) et une domination stérile, jusqu’à la fin de la rencontre.
L’OM s’est (encore) fait bousculer sur sa pelouse et s’est incliné sans avoir rien montré, en termes de jeu et de cohérence tactique. On peut même penser que le coach marseillais a de nouveau affiché ses limites et perdu un nouveau duel face à Halilhodzic. Plus besoin de compter, les carottes sont cuites pour la Ligue des Champions. Et la qualification pour la Ligue Europa semble également très compromise.
Bien qu’il ait disposé de moyens considérables, depuis deux ans et demi, Garcia n’a donc pas atteint ses objectifs. Il faut maintenant espérer que le projet ne reposait pas sur un homme et qu’il restera quelques cartouches à son successeur. La responsabilité d’Eyraud dans ce fiasco est aussi très engagée : on se demande encore quelle mouche l’a piqué pour prolonger le technicien dès octobre, puis pour le maintenir à son poste cet hiver.