OM 1-3 Real : revue de presse de la planète

Des regrets, voire des remords. Alors que Zurich avait joué le jeu en arrachant le nul face au Milan, l’Olympique de Marseille n’a pas été capable de faire sa part du contrat. Les observateurs sont dans leur majorité assez indulgents à l’égard des hommes de Didier Deschamps dès lors qu’ils sont comparés individuellement aux Madrilènes. […]

Des regrets, voire des remords. Alors que Zurich avait joué le jeu en arrachant le nul face au Milan, l’Olympique de Marseille n’a pas été capable de faire sa part du contrat. Les observateurs sont dans leur majorité assez indulgents à l’égard des hommes de Didier Deschamps dès lors qu’ils sont comparés individuellement aux Madrilènes. Comme face aux Rossoneri, l’espoir a bel et bien existé hier, les joueurs de Pellegrini n’ayant pas foncièrement surclassés les Olympiens. Mais comme à chaque campagne européenne depuis trois ans, il a manqué aux Olympiens ce talent collectif, cette réussite qui sourit en général aux équipes qui ont le plus de vécu en commun…

La Provence : l’OM doit encore grandir
Fin. La Ligue des champions est terminée pour l’OM ; cette année du moins. Il faudra encore se qualifier, ce qui était, de toute façon l’objectif minimum requis, pour pouvoir la rejouer en septembre 2010. Et espérer…Espérer grandir, espérer gagner à la fois de la maturité et du respect pour pouvoir gagner des matches et passer la phase de poules. En ayant aussi un peu plus de chance au tirage. Le respect, c’est celui d’un arbitre, par exemple, qui n’expulse pas Casillas, parce qu’il est le gardien du richissime et célébrissime Real, alors que son tacle, qui vaut un penalty, heureusement sifflé, s’accompagne d’une blessure du capitaine olympien. La maturité serait celle d’une équipe qui ne laisserait pas Albiol marquer ainsi, sans grande opposition, un deuxième but assassin, sur un corner. Une équipe qui ne nourrirait pas, année après année, les mêmes sempiternels regrets […]

Lequipe.fr : OM, l’inaccessible rêve
Avec des si, Marseille en serait à sa troisième qualification consécutive pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Comme en 2007 et 2008, l’OM échoue en première phase en ayant la sensation que le Top 16 était là, à portée de main, pas si loin que ça. Quelques détails l’auront perdu, un manque de métier, des opportunités mal négociées, quelques centimètres sur telle ou telle action. Mais dresser pareil constat quatre fois en quatre matches ne relève pas du hasard […] Pour passer, exit l’improbable 3-0. Il aurait « suffi » de battre le Real. C’était envisageable mais Marseille n’a pas su forcer sa chance dans les trente derniers mètres, trop léger sur les derniers gestes. Tout s’est joué au coeur du match, grosso modo entre la 11e, moment de l’égalisation de Lucho après un superbe coup franc de Ronaldo (3e) (1-1) et le tournant de l’heure de jeu, qui vit le Real passer devant sur un but d’Albiol, à ras de terre, suite à un corner de van der Vaart (1-2). Pendant cinquante minutes, l’OM réussit à créer les conditions de l’exploit. Il a senti Casillas à portée de main, dans un match devenu bourru et électrique par l’orgueil des deux équipes et l’arbitrage mal maîtrisé de M. Stark. Le Real fidèle à lui-même, c’est-à-dire brillant sur une action et stupéfiant de légèreté sur le coup d’après, avait accepté un type de combat qui lui permettait de profiter de sa vitesse et de sa qualité technique sur des contres. Cela a suffi pour cueillir un OM incapable de maîtriser tous les paramètres en même temps […]

Sport24.com : la marche était trop haute

Pas de miracle pour Marseille. Condamné à un exploit face au Real Madrid pour espérer voir les huitièmes, l’OM a logiquement dû baisser pavillon mardi soir face à une formation tout simplement supérieure, à l’image de Cristiano Ronaldo qui douchait d’entrée les espoirs locaux en envoyant un petit bijou de coup-franc flottant dans la lucarne de Mandanda (0-1, 5e). Marseille devait alors marquer cinq fois ou bien s’imposer et attendre un faux-pas du Milan AC à Zürich… Un scénario idyllique qui prenait corps quand, après une percée de Taïwo et un raté de Brandao, Lucho parvenait à égaliser d’un tir croisé (1-1, 11e) et quand Gajic donnait l’avantage à Milan presque dans le même temps (1-0). […] l’OM conservait toutes ses chances à la pause. Mais l’espoir n’allait pas durer bien longtemps. Car l’OM, mangé au milieu, subissait de nouvelles vagues blanches d’entrée de deuxième mi-temps. Et après deux sauvetages de Mandanda face à Van der Vaart (54e) et Marcelo (58e), Raul Albiol finissait par trouver logiquement le chemin des filets sur corner (1-2, 60e). L’OM avait bien l’occasion de s’offrir une fin de match de folie suite à une faute grossière de Casillas sur Niang dans la surface, mais le penalty de Lucho fracassait la transversale (69e). Le coup de grâce pour des Olympiens dominés physiquement et techniquement et qui pliaient même une dernière fois suite à un carambolage entre Diawara et Mandanda exploité par l’inévitable Ronaldo (1-3, 80e) […]

Eurosport.fr : l’OM reste à quai
[…] Motivé comme jamais au coup d’envoi, l’OM gardait le rythme pour repartir de l’avant et égaliser dans la foulée grâce à Lucho (1-1, 11e). C’était d’ailleurs bien là le seul véritable moment où l’Argentin s’illustrait avant de retomber dans l’anonymat du match. Pourtant, les débats étaient équilibrés entre deux équipes qui pouvaient prendre l’avantage à tout moment. […] Avec le harcèlement permanent de Niang et le gros travail de Cheyrou, la défense merengue était tout près de craquer à maintes reprises. Mais les difficultés techniques phocéennes dans le dernier geste leur évitaient quelques tracas. Car si Heinze et consorts montraient de l’envie, on ne sentait jamais réellement le Real en grand danger. […] l’OM voulait y croire et la première période lui donnait raison, surtout avec les nouvelles en provenance de Zurich où les Suisses menaient 1-0 face à Milan. Seulement, la seconde période n’était pas de la même teneur. Le Real montait en puissance, tentant d’imposer un faux rythme à des Marseillais qui voulaient mettre le feu dès la reprise […] Mais la chance décidait alors de tourner le dos aux Olympiens et les mauvaises nouvelles s’enchaînaient. Tout d’abord, avec l’égalisation de Milan face à Zurich (1-1) et la sortie sur blessure de Niang. […] Dominé physiquement et tactiquement, Marseille n’allait pas se remettre de ce coup de bambou et abdiquait progressivement. Il n’en fallait pas tant pour satisfaire Cristiano Ronaldo et les siens. […] Marseille s’arrête là. Plus que les deux revers face à Madrid, ce sont sans doute les occasions manquées face à Milan qui hanteront encore longtemps les esprits olympiens. Pour oublier les frustrations, il faudra désormais se consoler en Ligue Europa.