OM 2-0 Boulogne : revue de presse de la planète

Le vieil adage sportif « il faut être deux pour faire un bon match » résume parfaitement la rencontre d’hier. Les Olympiens ont assuré l’essentiel face à de très faibles Boulonnais venus chercher le match nul et qui jouaient avec leurs armes du moment… La Provence : la victoire c’est tout Après tout, l’OM a peut-être décidé […]

Le vieil adage sportif « il faut être deux pour faire un bon match » résume parfaitement la rencontre d’hier. Les Olympiens ont assuré l’essentiel face à de très faibles Boulonnais venus chercher le match nul et qui jouaient avec leurs armes du moment…

La Provence : la victoire c’est tout
Après tout, l’OM a peut-être décidé de nager en plein paradoxe. Voilà une équipe, en effet, qui est en train d’enchaîner des victoires sans convaincre plus que ça. Une semaine après avoir sué pour venir à bout de Niçois en infériorité numérique pendant une mi-temps (1-3), la formation de Didier Deschamps a tardé, hier soir, à s’imposer devant un adversaire débarqué au Vélodrome avec l’objectif clairement affiché d’arracher un point au terme d’un score nul et vierge. Au final, c’est toujours le tableau d’affichage et le classement qui prévalent. En la matière, l’OM, passé au 2e rang en attendant le Lyon-Bordeaux de ce soir, maîtrise la règle à la perfection. C’est pratiquement la seule chose qu’il contrôle, d’ailleurs. Car, rayon jeu, cette équipe est partie pour inventer le chantier permanent. Même victorieuse à Nice, elle n’avait pas véritablement rassuré. Elle s’est inscrite dans cette lignée, hier. On attend forcément bien davantage de cet effectif. Pour le moment, l’OM cravache, tâtonne, piétine mais gagne à la fin. Cela ne durera pas toujours et il lui faudra aussi s’appuyer sur un tout autre allant pour surmonter des épreuves, cette saison. Hier, les Olympiens ont vainement tourné autour de l’équipe adverse durant toute une mi-temps comme on ferait les cent pas devant une porte. On pouvait toujours arguer que Boulogne protégeait Bédénik derrière deux lignes de quatre éléments extrêmement bien élaborées. Une formation outillée comme l’OM aurait dû cependant déstabiliser bien avant la pause des Nordistes certes valeureux et consciencieux, mais sans doute pas monstrueux.[…]

Sport24.com : l’OM a du répondant

[…] Archi-dominateurs tout au long de la partie, les coéquipiers de Steve Mandanda ont en effet eu un mal fou à se procurer des occasions franches. Brandao a bien tenté d’enflammer la rencontre d’entré de jeu, mais son retourné acrobatique passait nettement au-dessus (4e). A l’image du Brésilien, les Marseillais multipliaient d’ailleurs les tentatives (10 au cours des 20 premières minutes !). Mais celles-ci terminaient le plus souvent dans les mains… des ramasseurs de balles. Finalement, seuls Lucho (11e) et Cheyrou, par deux fois (19e et 40e), parvenaient à inquiéter Bédénik en première période. Sortis sous les sifflets après cette domination stérile, les Olympiens n’allaient toutefois pas tarder à se racheter aux yeux de leurs fans. On jouait ainsi depuis moins de trois minutes en deuxième mi-temps quand Heinze venait couper la trajectoire du corner de Cheyrou pour ouvrir le score de la tête (1-0, 48e). Un premier but, rapidement suivi d’un deuxième signé Taïwo sur penalty suite à une faute de Marcq sur Lucho dans la surface (2-0, 53e). Le résultat quasiment assuré, Deschamps pouvait profiter de la dernière demi-heure pour faire tourner et donner du temps de jeu aux « bannis ». […] Sans briller, l’OM a donc assuré l’essentiel et se replace sur le podium. Du moins provisoirement.

Eurosport.fr : l’OM retrouve le sourire
[…] on peut dire que l’OM s’est fait peur dans ce match. Au moins pendant 47 minutes de jeu. Comme on pouvait s’y attendre, l’OM dominait largement les débats avec plus de 70% de possession de balle face à un bloc boulonnais replié dans sa moitié de terrain. […] un cruel manque d’imagination et d’impact offensif empêchait les coéquipiers de Bakari Koné de trouver l’ouverture et monsieur Castro sifflait logiquement la mi-temps sur un score nul et vierge qui reflétait parfaitement quarante-cinq minutes particulièrement insipides. Le siège des buts de Bedenik reprenait en seconde période et comme souvent dans un match fermé, la lumière allait venir d’un coup de pied arrêté. Sur un corner d’Abriel, Gabriel Heinze surgissait eu premier poteau pour tromper le portier nordiste d’une belle tête croisée (1-0, 47e). Le Vélodrome pouvait enfin souffler. Il n’en fallait pas plus pour retrouver des Olympiens revigorés et incisifs et Lucho, auteur d’un bon raid plein axe était accroché dans la surface par Perrinelle pour un pénalty évident. Une occasion que ne ratait pas Tave Taiwo, avec une frappe placée à droite de Bedenik, pour définitivement donner de l’air aux siens (2-0, 54e). Didier Deschamps profitait même de l’opportunité pour faire entrer en jeu Hatem Ben Arfa (59e) et tester ou relancer l’ancien Lyonnais avec la maison olympienne. Toujours aussi à l’aise techniquement, Ben Arfa ne se faisait d’ailleurs pas prier pour multiplier les initiatives et déborder une défense nordiste aux abois mais l’OM, de nouveau brouillon, ne parvenait pas à enfoncer le clou au tableau d’affichage. Si Marseille prend provisoirement la deuxième place de Ligue 1 à la faveur de cette quatrième victoire à domicile, la prestation mi-figue mi-raisin n’a pas vraiment de quoi rassurer le staff olympien…

Lequipe.fr : Marseille, juste le résultat
Vaincre, à défaut de convaincre. Dans la lignée de ses dernières prestations en Championnat, l’Olympique de Marseille n’a pas appris grand chose de la venue de Boulogne-sur-Mer (2-0). Face à une formation venue essentiellement pour défendre, les joueurs de Didier Deschamps ont eu recours à deux coups de pieds arrêtés pour enchaîner un deuxième succès d’affilée en L1. […] Le défi proposé à l’OM, samedi soir, était multiple : 1) bien négocier son retour sur la scène hexagonale après une nouvelle désillusion en Ligue des champions. 2) apprendre à jouer sans Mamadou Niang, sur le flanc pour les six prochaines semaines. […] La maîtrise affichée par les Marseillais tout au long de la rencontre ne doit pas voiler une première période plus que médiocre dans l’animation offensive. En panne d’imagination, incapable d’emballer le match et brouillon dans la construction, l’OM a éprouvé les pires difficultés pour étirer le bloc compact des Boulonnais. Il devra méditer sur ses lacunes avant d’entamer une série de deux déplacements, à Lorient, puis Saint-Etienne. […]