OM 2-0 Nantes : revue de presse de la planète

Une semaine après avoir battu le PSG au Parc des Princes (1-3) et trois jours après avoir obtenu leur billet pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, les Olympiens recevaient le FC Nantes Atlantique, avec en ligne de mire la place de leader provisoire de Ligue 1. La première mi-temps fut médiocre, […]

Une semaine après avoir battu le PSG au Parc des Princes (1-3) et trois jours après avoir obtenu leur billet pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, les Olympiens recevaient le FC Nantes Atlantique, avec en ligne de mire la place de leader provisoire de Ligue 1. La première mi-temps fut médiocre, certes mais au retour des vestiaires, Eric Gerets faisait rentrer Zenden et Ben Arfa, et le visage marseillais en était changé. Les deux joueurs étaient clairement à leur avantage et l’OM en profitait. Avec cette nouvelle victoire, les Marseillais prenaient donc la tête du championnat, en attendant la rencontre entre Lyon et Sochaux.

La Provence : c’est le printemps !

De disséquer les deux périodes. Ils dresseront inévitablement le même constat que nous. Si l’on prétend jouer le titre, le train-train pépère du sénateur pensant que tout arrive sans le zeste d’efforts requis n’est pas d’utilité collective. En revanche, quand on prend la peine d’avancer, d’accélérer, d’imposer la marque d’un club en conquête, de faire briller l’équipier, quand on a le souci de se détacher de tout égoïsme malvenu à l’heure de la dernière passe, le collectif se bonifie. (…) Ces quarante-cinq premières minutes nous ont méchamment contrariés, nous replongeant dans un agacement compréhensible. Nous avons froncé les sourcils avec une forme de dépit sur certaines séquences. (…) Zenden et Ben Arfa ont illuminé ce premier samedi de printemps avec des ingrédients simples. Il a fallu vingt secondes, pas plus, pour comprendre que l’OM afficherait un visage de vainqueur. (…) Les buts de Civelli et Brandao, avec comme dénominateurs communs Zenden et Ben Arfa, illustrent le coaching gagnant de l’entraîneur olympien. Ils propulsent aussi, même si cela n’est que provisoire, l’OM à la première place de la Ligue 1. Olympiens, si votre conviction profonde est que vous pouvez nous proposer encore plus de bonheur, cette soirée n’est peut-être qu’un début.

Eurosport.fr : Marseille sur un nuage.

Le provisoire prend parfois des allures de sublime délice. De rêve inavoué maintes fois refoulés. Au terme d’une semaine de folie qui l’a vu défaire le PSG au Parc des Princes (3-1), éliminer l’Ajax en huitième de finale de la Coupe Uefa au terme de cent vingt minutes de combat, l’OM a retrouvé le fauteuil de leader de Ligue 1. Dix ans après l’époque où Robert-Louis Dreyfus avaient recruté Pirès, Maurice et Dugarry l’année du centenaire du club. Dix ans après sa place de dauphin de luxe. (…) « Aujourd’hui, je peux remplacer Niang ou Koné sans perte de niveau« , se félicite Eric Gerets. Bien au contraire. Ses remplaçants du soir ont même été plus décisifs que les titulaires. Et même si Ziani et Bonnart sont toujours out, l’optimisme est revenu dans le camp marseillais. (…) Les Marseillais ont prouvé qu’ils savaient dompter une équipe présumée plus faible dans leur antre. Une qualité qui semblait leur faire défaut ces derniers temps. Dans la quête d’un superbe triptyque, même la fatigue s’est estompée. La providence de champions ? L’avenir décidera.

OM.net : l’OM met la pression !

Cet OM grandit au fil des matches. Cela devient incontestable. Si cette équipe avait déjà montré beaucoup de choses la semaine dernière entre Paris et la Hollande, elle a remédié à l’un de ses maux récurrents ce samedi. A savoir gagner au Vélodrome en championnat face à un mal classé sans complexes et d’effacer ainsi les souvenirs du Mans ou de Valenciennes (0-0 à chaque fois à domicile).
Car contrairement à ces deux précédents à domicile, le succès face à Nantes permet de saisir une réelle occasion au classement. Il offre ainsi une place de leader, certes provisoire, mais qui met pour la première fois depuis longtemps la première place de Lyon en vrai danger avant son match contre Sochaux. (…) Un air de fête planait alors sur un Vélodrome qui psalmodiait ses héros devenus leaders du championnat. La conclusion d’une belle semaine. Les prémices d’une fin de saison passionnante.