OM 2-1 Guimarães : trois points précieux

L’OM accueillait Guimarães, pour le compte de la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa.

Garcia a de nouveau fait tourner et certainement procédé à quelques essais, en vue du Clasico.
Le onze de départ : Mandanda – Sarr, Rami, Abdennour, Evra – Luiz Gustavo, Kamara – Sanson, Lopez, Ocampos – Germain.

L’OM a pris le match par le mauvais bout, concédant une occasion dangereuse par le biais d’une tête croisée de Jubal, étonnamment abandonné dans la surface (14e). Ocampos a répondu, mais sa tête a été repoussé par Silva, d’une claquette (15e). Et finalement, c’est Martins qui a ouvert la marque, de la tête (0-1, 17e). Les Olympiens ont douté une dizaine de minutes, jusqu’à l’incroyable égalisation d’Ocampos, d’une papinade écrasée étonnante (1-1, 28e). Les deux équipes sont entrées aux vestiaires dos à dos, après une tentative de Lopez détournée par un défenseur (35e).

Les Olympiens ont dominé mais n’ont pas su aller au bout de leurs actions. Ocampos, dont l’activité a été débordante, s’est encore improvisé en sauveur.

Ocampos

Maîtrisant le ballon, les hommes de Garcia ont dominé le premier quart d’heure de la deuxième période. Amavi est entré à la place d’Evra, sorti sous les sifflets (58e), et Ocampos a expédié un missile sur la barre (60e). Germain, qui semble manquer de confiance mais a multiplié les jolis services, n’a pas su dévier un ballon de Lopez au fond des filets (71e). C’est finalement « le petit » qui a délivré les Phocéens, d’une belle frappe sous la barre, après un service en retrait d’Ocampos (2-1, 76e). Sanson a laissé sa place à Anguissa (82e). Et Mandanda a sauvé les siens du genou (84e). Germain est sorti, remplacé par Njie (88e).

Lopez

C’était un de ces matchs pièges de Ligue Europa, accroché et très difficile à gagner. L’OM a fait le travail, obtenant trois points très importants dans l’optique de la qualification. Les Marseillais n’ont pas été flamboyants, mais se sont révélés solidaires et combatifs. Ocampos, qui n’est plus celui qu’on a connu, a encore survolé les débats. Place, désormais, au Clasico.