Mené rapidement 1-0, suite à l’ouverture du score de Tulio De Melo, l’OM a trouvé la force et le mental pour une nouvelle fois renverser la tendance et s’imposer 2-1. Didier Deschamps avait prévenu : le club phocéen jouera à fond toutes les compétitions. Fin janvier, il en reste encore quatre…
Lequipe.fr : Marseille reste debout
Du spectacle, des buts et de la tension. L’Olympique de Marseille et Lille (2-1) ont disputé un vrai match de Coupe, mercredi soir, au Vélodrome. De la sortie sur blessure de Mandanda (46e) à l’expulsion de Cabaye (55e) en passant par le but victorieux d’un ancien banni, Mathieu Valbuena (81e), la partie a longtemps mis du temps à choisir son vainqueur. Jusqu’au bout et une ultime percée d’Hazard mal négociée par Tulio De Melo (90e+3), les joueurs de Didier Deschamps ont vacillé. Ils sont finalement restés debout, laissant les Lillois K.O. à deux petites marches du Stade de France. Toujours à la lutte pour le titre de champion de France, l’OM devra passer l’obstacle toulousain au prochain tour pour continuer à rêver d’un premier trophée. Dix-sept ans après le dernier.
La qualification de l’OM relève d’une certaine logique au vue de sa deuxième période. En supériorité numérique pendant plus d’une demi-heure, les Olympiens se sont procurés l’essentiel des occasions franches. Leur festival a débuté dès la reprise, à onze contre onze, par une frappe puissante de Ben Arfa sur le montant gauche de Landreau (52e). Il s’est conclu par un service de Niang repris victorieusement par Valbuena. Malgré une belle résistance et quelques prouesses de leur gardien (60e, 78e), les Dogues s’inclinent pour la troisième fois en une semaine. Une frappe de Béria sur la barre d’Andrade dans le temps additionnel (90e+1) aurait pu leur offrir la prolongation. […]
Sofoot.com : Marseille mate les Dogues…
Victoire logique des Olympiens au Vélodrome et qualification méritée pour les demies. Très bon match de foot dans une compétition que l’on dit pourtant menacée. L’OM s’est épargné des prolongations et poursuit son bon parcours de reprise tandis que Lille s’abonne à l’insuccès en L1 et dans les deux coupes nationales. Le déclic pour l’OM et le coup d’arrêt brutal pour le LOSC ?
Le tournant du match ? A la 56ème, d’abord, quand Yohan Cabaye prend un deuxième jaune sur une faute sur Valbuena : expulsion sévère mais pas injustifiée. Lille est réduit à 10 alors que le score est de 1-1. Fastoche pour l’OM, en supériorité numérique ? Non. Parce que Lille a des certitudes dans le jeu. Trois joueurs maîtres suffisent à faire tenir la baraque : Rami, Mavuba et Hazard. On peut rajouter Landreau et son expérience dans les cages, soit un vrai leader par ligne : gardien, défense, milieu et attaque. Elles sont en grande partie là les explications du succès du LOSC, avec des joueurs de cette trempe. Le seul problème, c’était l’absence de Balmont (suspendu) et Gervinho (CAN avec les Éléphants). Sinon, un Lille au complet aurait posé plus de problèmes à l’OM. Un OM qui va vraiment pousser son avantage avec l’entrée d’Abriel à la place de Cissé à la 73ème. Coaching intelligent de Dédé Deschamps qui veut emporter la décision dans le dernier quart d’heure. Bien vu : Abriel est naturellement porté vers l’attaque quand Édouard Cissé était censé d’abord stabiliser une ligne défensive marseillaise qui avait trop coulé avant la trêve. Rassuré par le sérieux en défense, la Dèche pouvait donc lancer Abriel. Et, là, pas photo ! Ça joue plus vite vers l’avant et les espaces se créent dans un bloc lillois qui commence à se fissurer. Et tout bascule logiquement à la 81ème : une montée d’Abriel dans l’axe du rond central qui pousse en profondeur gauche pour un Niang toujours bien speed. Sur la ligne des 16 mètres, Mamade transmet à Valbuena plein axe qui brosse à ras du poteau gauche de Landreau, battu. C’est plié à 2-1. Malgré une mine sur la barre de Béria dans les arrêts de jeu. […]
Pour le reste, match acceptable de Kaboré (latéral droit) qui semble avoir mûri : plus concentré, moins » nonchalant » que la saison passée, il offre une alternative crédible à Bonnart. Un mot sur Mandanda, victime d’une béquille et remplacé à la mi-temps par Andrade : Steve semble toujours accuser le coup, suite à sa perte de statut de N° 1 chez Les Bleus, ou bien à cause de ces quelques buts encaissés ces derniers temps (en championnat et en C1). Ce n’est sans doute pas pour rien qu’aujourd’hui des Landreau ou des Ruffier postulent à haute voix en l’équipe de France… Sinon, mine de rien, Marseille est encore en course dans quatre compétitions. Si les Olympiens ont de l’appétit, ils pourraient s’offrir un festin dans les mois qui arrivent. A eux de sortir les crocs…
Laprovence.com : L’OM fonce vers les demies !
Le public était peu nombreux – seulement 19217 supporters au Vélodrome – mais le spectacle était bien présent. L’OM et Lille ont en effet démontré dès les premières minutes toute l’importance qu’ils accordaient à cette coupe de la Ligue.
Dès les premières minutes, les deux équipes font preuve d’une grande volonté offensive. Celle-ci sera d’ailleurs vite récompensée avec le premier but de la rencontre inscrit par le Lillois De Melo (4e). Sur un débordement de Hazard, auteur d’une excellente prestation ce soir, le Brésilien se joue de Diawara et trompe Mandanda. […]
Face à cette perte d’activité, Deschamps décide de faire rentrer Abriel à la place de Cissé afin d’améliorer l’impact offensif de son équpe. Le coaching est efficace et l’OM multiplie les occasions : à la 79e minute, Valbuena pense avoir inscrit un but mais l’arbitre indique qu’Obraniak a bien dégagé la balle avant qu’elle ne franchisse la ligne. Ce n’est finalement que partie remise puisque 3 minutes après Petit Vélo profite d’une passe de Niang dans la surface pour tromper Landreau du droit, donnant ainsi l’avantage à son équipe.
Dans ces dernières minutes, Lille pousse mais l’OM tient bon, même s’il aura fallu l’aide de la transversale sur une frappe lointaine et puissante de Béria. Mais le score reste bien inchangé et l’OM se qualifie pour les demi-finales de la coupe de la Ligue. A deux matches seulement du trophée…
Lavoixdunord.com : Et pourtant, le Vélodrome n’avait vraiment rien d’une forteresse imprenable
Les Lillois n’ont pas démérité, hier à Marseille, mais après Sochaux en championnat et Colmar en Coupe de France, ils ont tout de même subi une troisième déconvenue de rang en se faisant éliminer (2-1) en quarts de finale de la Coupe de la Ligue.Que serait-il advenu si Cabaye n’avait pas été expulsé peu avant l’heure de jeu ? Nul ne le saura jamais mais une chose est sûre, le LOSC peut avoir des regrets car il y avait la place pour réussir un coup, hier au Vélodrome.
En alignant d’entrée quatre joueurs à vocation très offensive (Hazard, Obraniak, Frau et De Melo), Rudi Garcia avait d’ailleurs clairement affiché son intention d’aller de l’avant et cette prime à l’audace ne tarda pas à être récompensée avec l’ouverture du score de De Melo. […]
Pour les Lillois, la donne se compliqua avec l’expulsion de Cabaye, averti une deuxième fois pour jeu dur sur Valbuena (57e). Un coup du sort qui obligea Obraniak à reculer d’un cran. Cette infériorité numérique ne se fit d’abord pas trop sentir mais inéluctablement le LOSC se mit à reculer.
Abriel fit passer un premier frisson (78e), avant qu’Obraniak n’empêche Valbuena, de la tête, de trouver le chemin des filets (79 e). Le ballon avait-il franchi la ligne ? Difficile de se faire une idée même avec les ralentis. L’affaire ne suscitera, de toute façon, pas de grand débat puisque ce même Valbuena, servi par Niang, délivra, quelques instants plus tard, ses couleurs d’une frappe enveloppée (2-1, 83e ). Un ultime tir de Béria sur la barre (90e) ne fit qu’aviver les regrets.
