OM 2-1 PSG : la tactique et les joueurs

Quelques jours après l’élimination des deux clubs sur la scène européenne, l’OM et le PSG se retrouvent pour la clôture de la 28ème journée dans un match entre prétendants aux premières places du championnat. Cesar Azpilicueta est en phase de rééducation alors que Brandao en partance pour Cruzeiro. Jules Goda, Cédric D’Ulivo, Jean-Philippe Sabo, Leyti […]

Quelques jours après l’élimination des deux clubs sur la scène européenne, l’OM et le PSG se retrouvent pour la clôture de la 28ème journée dans un match entre prétendants aux premières places du championnat.
Cesar Azpilicueta est en phase de rééducation alors que Brandao en partance pour Cruzeiro. Jules Goda, Cédric D’Ulivo, Jean-Philippe Sabo, Leyti N’Diaye et Julien Rodriguez n’ont pas été retenus par l’entraineur marseillais qui conserve son 4-3-3 avec Steve Mandanda (le capitaine) dans le but, Taye Taiwo et Rod Fanni sur les côtés de la défense, Souleymane Diawara et Gabriel Heinze dans l’axe ; Stéphane Mbia est le milieu récupérateur avec André Ayew et Benoit Cheyrou un cran plus haut ; le trio offensif est formé de Mathieu Valbuena, Loïc Rémy et André-Pierre Gignac.
La feuille de match est complétée par Elinton Andrade, Vitorino Hilton, Édouard Cissé, Charles Kaboré, Fabrice Abriel, Lucho Gonzalez et Jordan Ayew.

Les Marseillais débutent bien et ouvrent logiquement le score au quart d’heure de jeu sur un superbe coup-franc d’Heinze. Sur la première offensive parisienne Chantome égalise dans une défense bien passive. Il ne faut quelques minutes pour que les Olympiens reprennent leurs esprits et l’avantage sur une tête d’André Ayew. Il y a donc 2-1 au repos car Nene manque une incroyable occasion sur un cadeau de Diawara.
La seconde période est dominée par les Franciliens mais les Phocéens sont les plus dangereux en contre. Il n’y a finalement pas de but et l’OM l’emporte donc.

Steve Mandanda (6) : peu aidé par sa défense sur le but parisien, il a surtout fait un arrêt sur un centre tir à bout portant d’Hoarau en seconde période. Pour le reste, quelques sorties aériennes mais seulement une ratée.
Rod Fanni (5) : il laisse encore beaucoup trop de latitude à son adversaire direct qui peut souvent avancer et centrer sans trop de difficulté. Heureusement qu’il compense par de l’impact physique qui lui permet aussi de souvent déborder par contre il gâche tout avec ces centres.
Taye Taiwo (5.5) : on l’a moins vu offensivement que Fanni mais il a été plus efficace défensivement avec de la présence athlétique.
Souleymane Diawara (4.5) : blessé en début de match sur un tacle, il a semblé assez sérieusement touché mais il a continué et n’a pas paru diminué en seconde période. Par contre, il a fait plusieurs erreurs inhabituelles dont une hallucinante en fin de première mi-temps où il rate sa relance et donne une passe décisive à Nene qui n’arrive finalement pas à tromper Mandanda.
Gabriel Heinze (7.5) : le stoppeur gauche a compensé la faible performance de son compère de la défense centrale par une belle combativité couplée d’une efficacité dans toutes ses interventions, évitant beaucoup de situations dangereuses. De plus, il a été décisif en ouvrant le score sur un coup-franc superbement enroulé. C’est l’un des grands bonhommes de la rencontre.
Stéphane Mbia (5) : encore milieu récupérateur, il a été présent en première période malgré encore beaucoup de gestes inutilement risqué. Il a aussi raté son dégagement ce qui a été à l’origine du but du PSG. Après le repos, il a complètement disparu, condamnant son équipe à subir et courir derrière le ballon.
Benoit Cheyrou (7) : le milieu gauche a fait un gros travail en pressant, gênant les milieux de terrain franciliens mais aussi en relançant et portant le ballon vers le but adverse. Sa présence a été l’un des éléments importants de la victoire olympienne.
Charles Kaboré (non noté) : il a remplacé le numéro 7 pour les dernières minutes.
André Ayew (8) : positionné sur l’aile gauche, il a fait pas mal de permutations en première mi-temps avec les deux autres attaquants. Assez discret en début de match, il est monté en puissance avec un but sur sa seule occasion, en plaçant une bonne tête sur un centre précis de Gignac. On l’a surtout vu en seconde mi-temps avec énormément de combativité, de présence aussi bien défensive qu’offensive. C’est l’homme de cet OM-PSG.
Mathieu Valbuena (5.5) : de retour dans le onze de départ, il a joué derrière le trio offensif. Assez mobile, il n’a néanmoins pas fait la différence, même s’il a obtenu le coup-franc à l’origine de l’ouverture du score.
Lucho Gonzalez (non noté) : finalement sur le banc, il est entré pour les 30 dernières minutes mais n’a pas pesé sur le jeu alors que son équipe était privée de ballon.
Loïc Rémy (5.5) :plutôt sur l’aile droite, il a souvent essayé de déborder, surtout en début de match. Il n’a eu qu’une occasion nette mais il n’a pas cadré sa frappe alors qu’il était idéalement placé devant Coupet. Il a fini la rencontre en position d’avant-centre après la sortie de Gignac.
André-Pierre Gignac (5) : l’attaquant de pointe a surtout lutté et pressé face aux défenseurs parisiens. Il a eu peu de munitions face au gardien francilien mais a surtout manqué, après une bonne récupération, de faire une passe au lieu de tirer comme une mule, comme trop souvent. Il a tout de même délivré une passe décisive avec un bon centre du gauche pour André Ayew.
Fabrice Abriel (non noté) : il a joué une petite demi-heure sur le flanc droit du milieu de terrain et on ne l’a quasiment pas vu.

Les Phocéens ont donc rempli leur contrat en remportant ce match et restant donc dans la course au titre de Champion de France. Après une bonne première période, les Phocéens ont subi mais tenu en seconde.
Les performances individuelles ont été contrastées avec un super André Ayew mais aussi un très bon Gabriel Heinze. A l’opposé, Souleymane Diawara n’a guère été à son avantage.
Il y a maintenant une trêve de deux semaines avec des matches internationaux et de la récupération pour ceux qui resteront à Marseille. Il faudra ensuite attaquer le mois d’avril par un déplacement à Lens pour continuer de s’accrocher au haut du tableau.