OM 2-2 Metz : revue de presse de la planète

Que ce fut dur ! Les adversaires du soir n’étaient pourtant pas les plus coriaces et pourtant il aura fallu 120 minutes plus une séance de tirs au but pour venir à bout du FC Metz actuel lanterne rouge de L1 ! La qualification a mis du temps à se dessiner mais les Phocéens accèdent […]

Que ce fut dur ! Les adversaires du soir n’étaient pourtant pas les plus coriaces et pourtant il aura fallu 120 minutes plus une séance de tirs au but pour venir à bout du FC Metz actuel lanterne rouge de L1 ! La qualification a mis du temps à se dessiner mais les Phocéens accèdent aux quarts de finale de la compétition au grand dam de Denis Balbir ! Les joueurs d’Eric Gerets rencontreront l’AJ Auxerre de Jean Fernandez au tour suivant. Il faut maintenant vite se reconcentrer sur le championnat et la réception de Lorient samedi.

Eurosport.fr : « L’OM au bout de la nuit »

A l’image de la rencontre, la patience et l’envie allait enfin sourire à l’OM, victorieux à l’arraché (5-4) au terme d’une séance de tirs au but aussi stressante que majestueuse. Sans briller de mille feux, l’OM a fait preuve de caractère et se qualifie pour les quarts de la Coupe de la Ligue. A défaut d’être réaliste, l’OM a du coeur, qu’on se le dise…

Football365.fr : « Marseille en quart sans gloire »

Les Messins avaient un plan pour tenter de rééditer leur exploit de Bordeaux, où ils étaient allés chercher à la surprise générale un billet pour les 8emes de finale de la Coupe de la Ligue. L’idée ? Rentrer à la pause sans prendre de but, histoire de mettre la pression sur l’OM et faire douter un peu plus ses joueurs. Mission accomplie à la mi-temps puisque le public conspue un OM décevant, encore une fois, malgré la bonne volonté d’un Samir Nasri placé derrière le duo Niang-Cissé. Ce dernier, titulaire, malgré sa motivation et une activité accrue, ne parvient pas à faire la différence sur quelques actions et laisse Niang se heurter à un bon Christophe Marichez. Pour le reste, quel ennui : les deux équipes, clairement traumatisées ont réalisé une avalanche de fautes techniques, de passes ratées… Dans un Vélodrome réduit au silence par le pauvre spectacle, il n’y a guère que quelques envolées lyriques du commentateur Denis Balbir sur un tir non cadré ou les blagues de potaches de ses acolytes de France Télévisions, veinarde détentrice des droits de ce match, pour égayer la nuit marseillaise… Dans le plan des Messins, on espérait un contre tueur. Il ne vient pas et la prolongation est inévitable. Durant celle-ci, ça se débride et ça part enfin dans tous les sens. Niang marque. N’Diaye égalise puis Cissé donne l’avantage aux Olympiens. Dans le plan messin, avait-on prévu que l’ex grand-Espoir du foot français Abdoulaye Baldé ne rentre pour égaliser à la dernière minute de la prolongation sur une boulette de la défense phocéenne ? Tout semble désigner alors Metz comme vainqueur après cette fin de match complètement folle : mais le seul à manquer le cadre lors de la séance de tirs au but s’appellera Sébastien Bassong. Marseille, lui, réussit un sans faute avec au final Djibril Cissé qui conclut d’une frappe terrible. Les quarante dernières minutes valaient donc le coup. Dommage d’avoir attendue une heure et demie pour donner de la passion à cette rencontre.

La Provence.fr : « Quelle galère, mes amis ! »

Au-delà de la qualification, obtenue sans gloire, l’OM n’a pas trouvé les arguments pour se rassurer sur la qualité de son jeu. Il s’est fait des frayeurs et a frôlé le suicide collectif dans la prolongation. Histoire de compliquer les prochains jours, l’équipe s’est payé une prolongation, alors que trois matches importants l’attendent en onze jours.
Que retenir de cette triste soirée ? La réussite totale dans la séance des tirs au but. La présentation encore d’un OM new-look dans sa configuration tactique, avec un 4-4-2 losangé inédit. Il a laissé Cana seul devant la défense, un rôle pour lequel nous l’avons toujours trouvé plus efficace. Nasri en soutien du duo Niang – Cissé, ce dernier finalement titulaire, pour emmagasiner de la confiance.

L’OM s’est abaissé au niveau de son hôte, capable de proposer du travail à Mandanda. À défaut d’un football léché, nous avons quand même vu des buts. Si, si, tard dans la nuit, Quand le marchand de sable a endormi les enfants. À moins que ce ne soit les joueurs ! Par deux fois, Metz est revenu au score. Le genre de suspense dont on se passerait bien. Les Olympiens sont à ce sujet impardonnables.
Deux énormes péchés : une glissade de Zubar, d’abord ; un manque de détermination défensive sur la deuxième égalisation, à 40 secondes de la fin de la rencontre. Une erreur de benjamin alors qu’à cette heure, un bon dégagement des familles aurait été le bienvenu. L’OM n’est pas passé loin de la correctionnelle…

Site officiel de l’OM : « La qualification au bout du compte »

Longue, très longue à se dessiner la qualification olympienne pour les quarts de finale de coupe de la Ligue est acquise et c’est bien là l’essentiel. Face à Metz, les Olympiens ont ainsi du cravacher jusqu’aux tirs aux buts pour obtenir ce ticket. Non pas qu’ils aient réellement souffert durant ces 120 minutes de jeu. Ils ne trouvaient pas la bonne mire et finissaient logiquement par s’en agacer. Et, quand ils parvenaient enfin par trouver la faille par Niang à la 94e minute, ils étaient rattrapés illico par des Lorrains tout heureux de voir Mo. N’Diaye égaliser deux petites minutes après l’ouverture du score. Dans la suite de ces prolongations enfin plaisantes et animées, c’était Djibril Cissé qui redonnait l’avantage d’une tête en extension bien servie par Ziani. Une libération pour les Olympiens mais aussi pour l’attaquant dont la joie en disait long sur les difficiles jours qu’il venait de vivre. Enfin libérés ? Non puisque la réussite messine persévérait quand Baldé reprenait un dégagement hasardeux de la défense pour égaliser de nouveau. Accrocheurs, les Grenats le restaient jusqu’au bout réussissant leurs quatre premiers tirs au but, tout comme les Marseillais. Mais, comme un symbole, Cissé transformait le cinquième que le Messin Bassong manquait…

Sport24.com : « Marseille s’en sort bien »

Du côté phocéen, Cissé, vivement critiqué ces derniers temps, a été finalement précieux dans cette rencontre. Dangereux sur plusieurs accélérations, il fut l’auteur du deuxième but sur une belle tête en lucarne et n’a pas tremblé pour le cinquième tir au but qui s’est avéré décisif. A ses côtés, Niang s’est démené sur tout le front de l’attaque et a bien cru délivrer son équipe en début de prolongation. Derrière les attaquants, Nasri fut encore à court de forme et n’a pas influé sur le jeu phocéen alors que Ziani a été très remuant et auteur d’une passe décisive. Derrière, Faty et Zubar, qui lui a succédé, n’ont pas rassuré de même que Taiwo, à court de forme lui aussi.

Sports.fr : « L’OM respire encore »

On a l’habitude de dire que les Coupes, européennes ou nationales, pompent de l’énergie. Marseille, sous perfusion grâce à ses prestations en Ligue des Champions, ne pensait pas en perdre autant. Elle qui, donné disparue en championnat où elle ne pointe qu’à la 18e place, se rappelle à son meilleur souvenir dès que l’enjeu dépasse le cadre strict de la Ligue 1, voulait démontrer qu’elle pouvait se motiver pour autre chose qu’un match européen. C’est fait mais non sans douleur…

Cette qualification pour les quarts de finale, acquise contre la lanterne rouge du championnat, n’a rien d’un exploit, qu’importe que le suspense ait été insoutenable. Seule la manière avec laquelle l’Olympique de Marseille a dominé la formation messine, tombeuse des tenants du titre girondins au premier tour, reste porteuse d’espoirs, aussi maigres soient-ils. Car cette petite flamme, que l’on croyait définitivement éteinte depuis la nouvelle déconvenue enregistrée en championnat ce week-end contre Sochaux, a été ravivée. Par le retour de Samir Nasri qui, une heure durant, a offert des perspectives offensives insoupçonnées à l’OM. Par la rage de Djibril Cissé qui, malgré les critiques, malgré les sifflets de son propre public, a trouvé les ressources nécessaires pour inscrire un but en prolongation, malheureusement insuffisant, avant de marquer le tir au but de la qualification, trois jours après avoir raté le penalty de l’égalisation contre Sochaux…