Garcia a opté pour un milieu de terrain Sanson-Luiz Gustavo : Mandanda – Sarr, Rami, Rolando, Sakai – Sanson, Luiz Gustavo – Thauvin, Payet, Ocampos – Germain.
Les Olympiens se sont fait surprendre d’entrée, c’est une habitude, face à Monaco. Après un ballon perdu par Payet, Baldé a conclu une action sur laquelle les Marseillais avaient toujours un temps de retard (0-1, 4e). Rami, qui avait manqué de tranchant sur le but monégasque, s’est rattrapé en égalisant, de la tête et en puissance, après une action un peu confuse (1-1, 7e).
Plusieurs occasions de doubler la mise
La rencontre a ensuite diminué de rythme, l’OM mettant le pied sur le ballon et les hommes de Jardim se créant quelques contres. Après une percée et un centre de Thauvin, Payet a contrôlé et manqué le cadre, alors qu’il avait le but grand ouvert (28e). Germain aurait également pu doubler la mise, mais Subasic, sans savoir trop comment, et parvenu à sortir le ballon (35e). Enfin, Thauvin a tenté un sombrero-lob, alors que Subasic avait manqué sa sortie. Son ballon est passé à côté (44e).
L’OM a plutôt dominé et s’est procuré quelques situations qui auraient dû lui permettre de prendre l’avantage. Il faudra faire la différence en seconde période.
Germain a très vite trouvé le chemin des filets, d’une jolie tête plongeante avec rebond qui a filé dans la lune (2-1, 47e). Ocampos, blessé, a laissé sa place à Zambo Anguissa (49e), et Fabinho, bien lancé par Sidibé dans la surface, a résisté à Luis Gustavo et égalisé (2-2, 51e). Les Monégasques ont inscrit un 3e but par Jemerson, mais le juge de touche a signé un hors jeu de position (56e).
Des situations pour les deux équipes
L’ASM s’est montrée plus dominatrice, dans le quart d’heure qui a suivi. Mandanda a sorti une frappe enroulée qui filait dans sa lucarne (68e). Sanson a tenté une reprise de volée, à l’entrée de la surface. Le ballon a flirté avec le poteau (83e). Les deux équipes se sont neutralisées, jusqu’au coup de sifflet final.
Les Marseillais ont bénéficié de plusieurs occasions, Monaco aussi : le match aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre. Le nul n’est pas une mauvaise opération, même si l’équipe phocéenne manque une occasion de prendre de l’avance sur Lyon.