Alors que les joueurs d’Albert Emon avaient les cartes en main pour remporter une onzième coupe de France, c’est une énième désillusion qui vient conclure la soirée. L’OM doit maintenant assurer en L1 pour accrocher une place pour la prochaine Ligue des Champions.
Football365
Il ne fallait pas arriver en retard ce soir au Stade de France tant les dix première minutes ont été intenses. Sans round d’observation, Marseille se rue à l’attaque et déborde une défense sochalienne pas encore entrée dans son match. (…) Sochaux, emmené par un très bon J.Leroy, tente de réagir sans parvenir néanmoins à se montrer dangereux. En seconde période, les rôles s’inversent. Sochaux domine des Marseillais qui semblent marquer le pas physiquement. (…) Alors que Cissé pense donner la victoire à son équipe lors de ces trente minutes supplémentaires, Le Tallec lui répond et les deux équipes doivent se départager aux tirs au but. A ce jeu là, Richert justifie sa réputation et stoppe la dernière tentative de Zubar pour offrir la Coupe à son équipe. Un succès mérité tant les Sochaliens ont finalement dominé collectivement face à des Marseillais qui n’ont trop vite compté que sur des exploits individuels de leurs attaquants.
Eurosport
Les larmes de Taiwo. L’international nigérian pleure et exprime toute sa rage sur la pelouse du Stade de France. Le latéral gauche olympien vit une mini-tragédie, seul dans son coin. Cana, venu le réconforter, ne pourra pas le relever. Et pour cause. Par deux fois, son équipe a mené au tableau d’affichage. Par deux fois également, cette dernière a vu Sochaux s’accrocher à ses basques. Pour lui ravir, aux termes de cent-vingt minutes de coup pour coup intenses, une Coupe de France qui semblait tendre les bras aux hommes d’Albert Emon.
Sport24
Un an après la défaite face au Paris SG (1-2), l’Olympique de Marseille retrouvait le Stade de France pour la finale de la Coupe de France face à Sochaux. Logiquement favoris, les hommes d’Albert Emon voulaient obtenir leur premier trophée depuis 1993 et ainsi garnir le toujours vierge palmarès de Robert Louis-Dreyfus. Les Sochaliens, pour leur part, misaient sur « l’affaire Ziani » et la sévère défaite (2-4), ramenée du Vélodrome il y a quelques semaines, pour entrer sur la pelouse le couteau entre les dents, et ramener la deuxième Coupe de France de leur histoire.
La Provence
On a souffert. Terriblement. Et au bout du suspense, après avoir mené deux fois au score, l’OM s’est incliné pour la deuxième fois d’affilée, au cours de la séance des tirs au but. Cruel, mais l’OM ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Il avait le pain et le couteau pour tartiner une onzième couche à son palmarès de coupe de France. La série noire continue pourtant et le compteur reste bloqué à l’année 1989.
Site officiel de l’OM
Ils la tenaient presque dans leurs mains. Ils s’apprêtaient à la brandir. La Coupe allait s’offrir à ceux qui menaient et dominaient. Ceux qui étaient portés par tout un stade moins un virage. Et puis le rêve s’est dérobé, avec une violence incroyable.
L’Equipe
L’OM n’est pas encore assuré de son avenir continental. Il pleure son quatrième échec dans une finale depuis que Robert Louis-Dreyfus a repris le club. Personne ne jure que sa douleur n’aura pas d’impact sur la conquête de sa place en C1 pendant les deux dernières journées. Marseille est deuxième. Il maîtrise son destin. Il l’a maîtrisé si longtemps, samedi…