OM 2-3 Lorient : revue de presse de la planète

Défaite stupide pour les Olympiens qui avaient pourtant fait le plus dur en marquant les deux premiers buts. Alertés à deux reprises en première période, les joueurs d’Eric Gerets n’ont pas réagi et se sont complètement effondrés à dix minutes de la fin du match. Les Phocéens ont bettement laissé jouer leur adversaire du soir. […]

Défaite stupide pour les Olympiens qui avaient pourtant fait le plus dur en marquant les deux premiers buts. Alertés à deux reprises en première période, les joueurs d’Eric Gerets n’ont pas réagi et se sont complètement effondrés à dix minutes de la fin du match. Les Phocéens ont bettement laissé jouer leur adversaire du soir. Les Lorientais ont donc profité des boulevards dans la défense marseillaise afin de renverser complètement le résultat. Cette défaite n’a pas de conséquences trop importantes au classement, il est cependant important de constater que l’OM n’arrive pas à saisir les occasions qui se présentent lorsqu’il y a possibilité de réduire l’écart avec le leader.

Eurosport.fr : « L’OM tombe de haut »
L’OM a pris une leçon d’humilité. Opposés à des Lorientais réputés moins ambitieux qu’eux, les Marseillais se dirigeaient vers une victoire facile mais ont arrêté de jouer bien trop tôt. Face à des Bretons inférieurs techniquement mais valeureux, ils ont payé leur manque de concentration dans les dernières minutes et subissent une cinglante défaite (2-3). L’OM reste deuxième mais toujours à quatre longueurs de Lyon avant le choc entre les champions de France et Bordeaux.

Football365.fr : « Un Lorient renversant »
Lorient espérait faire quelque chose samedi au Vélodrome mais rien n’allait jusqu’à un quart d’heure de la fin. Ni le terrain en mauvais état suite aux passages des rugbymen français et argentins (Abriel a raté un but tout fait à cause d’un rebond farceur dans la surface), ni le scénario du match avec un but rapide de Karim Ziani, ni l’arbitrage de Tony Chapron qui a offert un penalty imaginaire à l’OM, ni même l’équipe de Marseille, sérieuse pendant 75 minutes, ne laissaient une seule chance aux Lorientais d’y croire. Mais ils y ont pourtant cru ces Lorientais. Et profitant d’un laisser-aller coupable de l’équipe phocéenne, les Merlus ont réussi l’impensable : marquer trois buts en dix minutes pour s’offrir un succès important dans la course au maintien. Eric Gerets, qui n’était pas content après la victoire à Grenoble, ne devrait pas manquer de rappeler ses joueurs à leurs devoirs. Le football est un sport d’équipe et un résultat n’est jamais acquis d’avance.

La Provence.com : « L’OM retombe dans ses travers »
La première place fait-elle peur aux Olympiens ? Il y a trois semaines, contre le PSG, ils avaient l’occasion de s’emparer du fauteuil de leader. Résultat : une fessée devant leur public (2-4). Ce soir, l’occasion était belle (sûrement trop) de revenir à un point du champion de France en titre, qui pourrait bien perdre quelques plumes demain contre Bordeaux. Au final, un nouveau fiasco, cette fois-ci contre le modeste 15e au classement. […] Jeudi, Gerets, Cana et Bonnart avaient pourtant assuré que l’équipe ne se laisserait pas aller à un excès de confiance. Mais comme face au rival parisien, cet OM s’est vu trop beau et retombe brutalement sur terre après trois larges victoires consécutives. Et peut d’ores et déjà se mordre les doigts à l’idée de laisser Lyon s’envoler avec sept points d’avance, ou les Girondins s’emparer de la deuxième place…

Site officiel de l’OM : « UN QUART D’HEURE MAUDIT »
Au moment des faits, le hors-jeu imaginaire sifflé contre Niang semblait sans conséquences. L’OM menait deux buts à zéro face à des Bretons assez peu menaçants et l’on se dirigeait vers une victoire finalement tranquille des Olympiens. Quelques minutes plus tard, et alors que Lorient a inscrit dans le même temps trois buts au cours d’un quart d’heure renversant, le goût est beaucoup plus amer. D’autant qu’un autre coup de sifflet intempestif contre le Sénégalais avortait une nouvelle occasion en or dans les arrêts de jeu. Alors certes, ces décisions contestables ont eu leurs conséquences sur le résultat final mais elles n’expliquent pas non plus totalement le scénario incroyable de la soirée.
Les Olympiens n’ont pas vu venir la révolte lorientaise. Ce sursaut qui contrastait avec la relative apathie des hommes de Christian Gourcuff jusque là. « On avait le contrôle sur le match et à 2-0, on a cru que c’était fini. C’est un coup dur » relatait Erik Gerets dans les couloirs du Vélodrome. Ses hommes se sont laissés surpendre par la marée survoltée de Merlus qui aiment donc vraiment le Vélodrome avec deux victoires et un nul sur les trois dernières saisons. En un quart d’heure, ils ont fait basculer un match que l’OM semblait tenir.

Sport24.com : « Marseille à la dérive »
Eric Gerets n’a pas eu le choix. En l’absence de Baky Koné, le coach belge a du renoncer à son équipe type, au profit de Mathieu Valbuena, titularisé en attaque aux côtés de Niang. Le duo a beaucoup couru, mais alors que Niang a été décisif, Valbuena s’est révélé transparent. Karim Ziani, bien que sorti à la pause, s’est lui montré à son avantage. Beaucoup de ballons touchés, un but. Un excellent bilan. L’Algérien n’a donc pas pris part à la déroute des siens. En un quart d’heure, la défense a montré des limites incroyables, Mandanda n’a pas rassuré avant le rassemblement des Bleus. Le travail ne manque donc pas pour Eric Gerets…