En cette fin de janvier, c’est le vent de la victoire qui soufflait au Vélodrome! Mistral et Tramontane s’étaient donnés rendez vous pour balayer les doutes Marseillais nés d’une défaite au goût amer en terre Parisienne! Les statistiques ne mentent pas, l’OM de Perrin sait toujours réagir après une défaite… Devant 55 000 spectateurs, les Olympiens avaient donc à coeur de rentrer très vite dans un match les opposant à l’un des co-leaders, les Niçois, tombeurs des Marseillais à l’aller par deux buts à zéro.
Les Marseillais pressaient haut les Niçois d’entrée de jeu mais sans d’abord parvenir à déséquilibrer un groupe bien en place avec notamment un Eric Roy plutôt en verve, lui qui retrouvait le Vélodrome mais aussi un José Cobos, rusé qui faisait jouer son expérience. Les Marseillais ont donc multiplié les efforts, handicapés par les absences conjuguées de Dos Santos et de Perez mais avec un Hemdani confirmant ses progrès actuels et un Johansen, déjà surnommé le Poumon d’Or tant ses efforts physiques sont énormes et précieux pour l’OM.
Ainsi, une demi-volée de 25 m de Daniel Van Buyten qui frôlait le cadre (19), puis une tête du Belge (26), un déboulé sur la gauche de Cyril Chapuis suivi d’une reprise de Fernandao repoussée par Thibaut Scotto (21), une frappe instinctive en pivot de Fabio Celestini difficilement maîtrisée par Damien Grégorini (23), auraient pu permettre à l’OM d’inaugurer la table de score. On le voit les Marseillais ont tout tenté et n’ont pas été avares d’efforts! Face au Mistral, les Niçois, meilleure défense de L1 avaient les pires difficultés à se dégager.
Les Niçois attendaient patiemment que la furia Marseillaise se calme et que la mi-temps arrive et le changement de côté qui s’accompagne pour éviter le vent dans le mauvais sens. Mais, sur un ultime corner de Celestini, Grégorini bafouillait sa sortie et son loupé profitait à Van Buyten (45+3), buteur comme à Paris. Ce joueur, impressionnant en défense a déjà inscrit 6 buts en 45 matchs avec l’OM et on le voit partout sur le terrain. Mais qui peut encore stopper notre géant Belge?
La deuxième mi-temps a été moins trépidante que la première bien qu’à la 58ème Everson a enlevé dans les pieds du génial Vb la balle du doublé. Une frappe de Pascal Johansen frôlait le montant et Grégorini écartait un centre en retrait de Celestini (68). Mais l’OM reculait, sans doute usé par l’accumulation des matches (7 en janvier dont les 120 minutes de Paris). Un rythme fou, toutefois parfaitement géré par coach perrin qui a fait sortir le héros de la soirée Van Buyten au profit de Meité, auteur d’une entrée de qualité. Celui-ci se sacrifiait pour contrer une volée de Kaba Diawara et sauver son gardien, Vedran Runje, à son tour incertain (77). Mais l’OM se reprenait et, après avoir mal maîtrisé une première tentative (85), Dmitry Sychev, entré en jeu, décroisait sa tête pour asseoir la victoire largement méritée des Marseillais(88). déjà deux buts pour le petit Russe encensé par le public du Vel’.
Rien ne peut gâter ce succès et on ne se formalisera pas de l’expulsion de Bakayoko pour un geste de colère sur le provocateur Cobos, dans les arrêts de jeu.Des matchs comme ça sentent déjà les joutes Européennes promises à l’OM la saison prochaine, si l’OM continue de jouer de la sorte, laissant peu de chances aux visiteurs du Vélodrome de briller!