OM 3-0 Lazio Rome : le rachat par la manière

Après une entame de championnat désastreuse au stade Vélodrome contre les Girondins de Bordeaux, les hommes de Jean Fernandez reçoivent la Lazio de Rome pour une place en finale de coupe Intertoto. Diminués physiquement et qualitativement (suspension de Barthez, Niang et Oruma), les olympiens ont confirmé d’inquiétants manquements en défense et dévoilé des carences offensives. […]

Après une entame de championnat désastreuse au stade Vélodrome contre les Girondins de Bordeaux, les hommes de Jean Fernandez reçoivent la Lazio de Rome pour une place en finale de coupe Intertoto. Diminués physiquement et qualitativement (suspension de Barthez, Niang et Oruma), les olympiens ont confirmé d’inquiétants manquements en défense et dévoilé des carences offensives. Or quelques jours auparavant, les marseillais avaient parfaitement su gérer leur match en revenant du Stadio Olimpico en ramenent un nul ! Prémices d’une énième saison de déroute ou coup de mou dès le début de saison (tout aussi alarmant à vrai dire) ?

Le match:
Jean Fernandez aligne un 5-3-2 avec une pointe inédite composée du péruvien Andres Mendoza et de Mamadou Niang. Peguy Luyindula en fait les frais. Défense à 5 avec Demetrius Ferreira qui hérite du côté droit et Habib Beye placé dans l’axe.

1ère minute: mésentente dans la défense Laziale dont profite Wilson Oruma qui part comme une fusée au but mais est balancé par Lequi ! Ce dernier ne reçoit qu’un simple carton jaune !
3ème minute: centre-tir de Liverani claqué au dessus de la transversale par Cédric Carrasso
8ème minute: magnifique ouverture de 50 mètres pour Rocchi qui rate la reprise de volée d’une épaisseur de chaussette

On remarque déjà l’apport énorme de Niang et Oruma dont la vivacité, la vitesse et la profondeur ont manqué si cruellement aux olympiens samedi. Dix minutes déjà et les deux défenseurs centraux romains ont déjà été avertis.

16ème minute: superbe ouverture d’Habib Beye pour Mendoza qui étire sa jambe gauche puis place une volée de l’intérieur du pied ! Il faut un beau plongeon du gardien adverse pour sortir cette belle reprise
24ème minute: passement de jambes de Mamadou Niang crocheté in fine en pleine surface par un défenseur adverse; penalty indiscutable non sifflé par l’arbitre
32ème minute: grosse frayeur sur une torsion de la cheville de l’homme le plus en vue de ce début de match. Mamadou Niang est  » strappé  » et reprend le jeu

Franck Ribery, totalement déchaîné, perfore à tous les coups le côté droit de la défense Laziale mais, hélas, ses ballons ne trouvent pour l’instant pas preneur. Les deux attaquants ne sont soutenus que par le seul Ribery, ce qui peut être un peu juste pour placer des banderilles décisives.

37ème minute: Cesar décalle Di Canio qui, heureusement, dévisse totalement sa frappe
40ème minute: demi-volée de Liverani que Cédric Carrasso claque au dessus de sa transversale
53ème minute: Mamadou Niang efface un défenseur et décalle Wilson Oruma. Le Nigérian se place sur son pied droit et décoche une frappe à ras de terre qui vient mourir sur le poteau droit
54ème minute: Rocchi prend de vitesse Frédéric Déhu et Habib Beye puis adresse une bonne frappe que capte sans problème le portier olympien

1-0: Oruma vole le ballon à un adversaire à 50 mètres des buts, met le turbo, fixe la défense et sert sur la gauche Niang qui contrôle de l’extérieur du pied droit puis enchaîne une frappe croisée du gauche qui s’engouffre dans les buts romains (60ème minute)
2-0: Super (Eagles) Oruma efface un défenseur italien dans le rond central, accélère et sert parfaitement Andres Mendoza qui contrôle du gauche puis allume Serein (61ème minute)
3-0: Ferreira s’appuie sur Mendoza, s’enfonce dans la défense puis ouvre totalement à gauche pour Franck Ribery qui du droit transperce Sereni (65ème minute)

Trois grandes actions offensives similaires en 5 minutes qui noient tous les espoirs Laziale. Le Vélodrome est en liesse.

78ème minute: coup-franc à 25 mètres de Muzzi que Carrasso capte sans problème

Conclusion:
Soutenus par un public bouillonnant, les phocéens ont su relevé la tête avec la manière. Emmenés pour trois survoltés (Niang, Ribery et Oruma), les hommes de Jean Fernandez ont su produire du jeu – malgré la médiocre prestation de l’arbitre Antonio Manuel Almeida Costa – sans oublier le sérieux nécessaire en défense. Enflammer le Vélodrome n’est jamais chose simple. Ce soir pourtant le Vélodrome a été enthousiasmé par le spectacle produit et la débauche d’énergie. Espérons cependant que sur ce dernier point, la sanction ne sera pas trop lourde samedi en Ligue 1 à Bollaert.