OM 3-1 Copenhague : revue de presse de la planète

3-1 à l’aller, 3-1 au retour, l’OM a fait le métier. Sans être resplendissant, les joueurs phocéens ont joué avec sérieux et ont montré une belle maitrise. Sans vraiment avoir été inquiété, Ben Arfa et sa bande joueront les huitièmes de finale de l’Europa League et retrouveront Benfica, 20 ans après la main de Vata… […]

3-1 à l’aller, 3-1 au retour, l’OM a fait le métier. Sans être resplendissant, les joueurs phocéens ont joué avec sérieux et ont montré une belle maitrise. Sans vraiment avoir été inquiété, Ben Arfa et sa bande joueront les huitièmes de finale de l’Europa League et retrouveront Benfica, 20 ans après la main de Vata…

Lequipe.fr : Marseille rejoint Benfica
Seule formation à s’être imposée à l’extérieur (3-1) lors de l’aller avec la Juventus Turin, Marseille avait mis toutes les chances de son côté pour passer sans encombre en huitièmes de finale. Contre Copenhague (3-1), l’OM n’a pas forcé son talent. Gênés par le grand vent qui a soufflé sur le Vélodrome durant toute la rencontre et par la formation très offensive des Danois, les Marseillais se sont fait quelques frayeurs. Diawara a dû sortir le jeu dur pour éteindre N’Doye. Par deux fois, les interventions du défenseur central marseillais ont été à la limite. Mandanda a même touché plus de ballons que prévu (34e, puis double arrêt à la 64e) !Décisif lors du match aller durant lequel il avait marqué, Hatem Ben Arfa l’a encore été jeudi soir. Venant d’apprendre sa sélection en équipe de France pour affronter l’Espagne le 3 mars prochain, l’ancien Lyonnais a tenté d’envoyer du jeu. C’est lui qui a ouvert le score juste avant la mi-temps (43e), suite à un centre de Bonnart mal négocié par la défense d’un FC Copenhague vêtu d’un seyant maillot rose vierge de tout sponsor.
L’OM a bien géré son avance avant de mettre deux autres buts par Koné. Sur le premier (63e), c’est Taiwo (préféré à Heinze par Deschamps), qui l’a lancé à la limite du hors-jeu. Sur le second (78e), le petit Ivoirien a été mis sur orbite par Kaboré. Marseille, qui a pris un but d’Almeida à la 86e, peut sereinement aborder le Clasico contre le PSG de dimanche ainsi que son huitième de finale face au Benfica Lisbonne. vingt ans après la main de Vata (demi-finale de C1 1990), cela devrait être beaucoup plus ardu que face au deuxième du championnat danois.

Laprovence.com : Passons aux choses sérieuses
Un bon tirage au sort ? Si on se qualifie, on pourra le dire. Depuis quelque temps, joueurs et entraîneurs ont pris l’habitude de botter en touche dès lors qu’il s’agit d’évoquer la faiblesse, fût-elle présumée, de leur adversaire à venir en coupe. Or, à l’issue de cette double confrontation face à Copenhague, l’OM a montré sur le terrain, ce qui avait été écrit sur le papier : les Danois, qui n’ont pas encore repris en championnat, se sont révélés d’un faible niveau. […]
Impossible également pour les supporters marseillais d’oublier l’accueil hostile de leurs homologues portugais. Autant dire que le 11 mars, l’OM va effectuer un sacré bond dans le passé. Et, là, il ne faudra pas se contenter du minimum d’hier. Car si Didier Deschamps a pu opérer sans mal son turn-over, ses joueurs n’ont pas montré grand-chose, surtout durant la première période. Par deux fois, l’OM a construit ses actions et cela fut à chaque fois dangereux. Si le coup de tête de Cheyrou n’a pas trouvé la lucarne de Wiland (11), Ben Arfa n’a pas manqué le cadre (44).
D’une reprise de volée du gauche, il a mystifié le gardien danois et libéré son équipe. Servi idéalement par Bonnart après un décalage d’Abriel sur le côté droit, le néo international a mis l’OM sur la voie des huitièmes. Un autre joueur a marqué des points, et des buts hier, c’est Bakari Koné. Grâce à deux passes « made in Africa » – Taiwo sur le premier (62) et Kaboré sur le second (78) -, l’Ivoirien a assis la victoire marseillaise. Deux coups de patte plutôt bienvenus, à l’instar de cette 4e victoire consécutive qui place les Olympiens dans une position idéale avant de se rendre au Parc des Princes. Et donc, de passer aux choses sérieuses.

Rmc.fr : Tout bénéfice pour l’OM
Au terme d’une soirée tranquille, les Marseillais se sont qualifiés comme prévu pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Ils ne pouvaient mieux préparer le choc face au PSG dimanche…
C’était presque dans la poche, encore fallait-il terminer le travail. Grâce à un match sérieux, grâce aussi à un adversaire bien faiblard, l’OM l’a fait et poursuit sur sa bonne lancée de 2010. Dans un Vélodrome venteux et à moitié vide, la faute (bien sûr) au manque de suspense après la large victoire (3-1) du match aller, les Olympiens entament la partie comme on s’y attendait :  » piano, piano « . Il faut dire que Didier Deschamps a largement remanié son onze de départ, laissant sur la banc de touche en vue du match de dimanche des titulaires aussi indiscutables que Niang, Lucho, Heinze ou encore Valbuena, ce qui profite aux habituels seconds rôles, notamment en attaque, Koné et Morientes étant alignés d’entrée. […]
l’OM se qualifie sans souci, en ayant gardé ses forces intactes en vue de PSG-OM de dimanche. Sans oublier le plaisir de retrouver en huitièmes de finale les Portugais de Benfica, vingt ans après la main de Vata. Le plein de confiance, quoi…

Eurosport.fr : Marseille s’est baladé
Après avoir gagné au Danemark, l’OM s’est imposé sur le même score au retour face au FC Copenhague (3-1) et retrouvera le Benfica Lisbonne en 8e de finale de la Ligue Europa. Didier Deschamps, qui avait largement fait tourner, peut savourer. Les Marseillais ont bien préparé leur déplacement à Paris.Didier Deschamps ne pouvait rêver meilleure préparation avant le choc contre le Paris Saint-Germain dimanche en L1 que cette promenade de santé proposée par Copenhague, jeudi en 16e de finale de Ligue Europa. Si le score final est le même qu’à l’aller au Danemark (3-1), l’OM a eu bien plus de facilité cette fois-ci. Le tacticien phocéen avait prévu de reposer quelques titulaires au coup d’envoi (Niang, Lucho) et de donner du temps de jeu à d’autres joueurs. Baky Koné se voyait donc confier les clés de la maison olympienne en attaque, épaulé par Fernando Morientes et soutenu par Hatem Ben Arfa, remplaçant étincelant au Danemark. […]
L’aventure européenne continue pour l’OM qui n’aura pas laissé trop de forces dans la bataille avant son choc face au PSG dimanche. C’est désormais le Benfica Lisbonne qui se profile à l’horizon, 20 ans après la demi-finale de C1 et la célèbre main de Vata. Match aller le 11 mars au Portugal.

Sofoot.com : Marseille en roue libre…
Des Vikings en peau de lapin, finalement. Estronqués 3-1, comme à l’aller par un OM de sous-préfecture qui se préparait en fait à affronter la Capitale de la France. Dimanche soir, au Parc. Un bon petit match d’entraînement face à des Danois gentils comme tout…
Déjà, Copenhague qui joue en couleur framboise… Naaaaan ! Pas ça, les gars ! Un peu de fierté sinon on sort les tacles. Framboise = aux fraises ! Ouais, fastoche. Mais quand on ouvre la chemise façon BHL pour se faire shooter, nous, on shoote ! Quoi d’autre ? Ah, oui ! Le 4-4-2 en mode prudence… Putain, les gars ! Vous avez pris 3-1 à l’aller ! Sortez les guns au retour ! Jouez ! Faîtes quequ’chose ou alors allez couper un bout de shit ! Nan… Les gars y préfèrent préparer le prochain match du championnat danois contre le FC Lego ou le Pschitt-Carlsberg… Bordel ! Si vous vouliez pas jouer votre chance à fond, fallait le dire. On aurait joué le match à la commanderie et après on aurait fait griller des sardines. Parce que là c’était vraiment n’importe quoi : jouer le 0-0 en essayant d’exploiter un contre hypothétique. Finalement, on en revient à ce qu’on disait avant le match aller : le FC Copenhague,  » des Danois comme on les aime, ça aboie mais ça ne mord pas « . Bon, à part Le but de Almeida à la 86ème, que dalle côté danois. Alors allons à l’anecdotique puisque tout était joué d’avance, dès l’entame de jeu.
Paris au Parc dimanche soir. C’était là l’enjeu du match vu que les Copenhague étaient venus tourister. Alors, Lucho, Niang, Valbuena, Cissé étaient sur le banc. A se raconter des vannes. Ce sera plus drôle quand Soulé reviendra s’asseoir à la 65ème. Sur la pelouse, trois internationaux en Bleu : Mandanda, le p’tit nouveau Cheyrou et le revenant Ben Arfa. Si avec ça, les gars n’étaient pas motivés… Bien sûr que si : praline de Hatem du gauche au coin des 6 mètres sur un centre de Bonnart venu de la droite. Une balle traçante à ras de terre qui finit au fond, via l’entrejambe de Wiland (43ème). Là, à 1-0 c’était plié vu que les Danois jouaient toujours le 0-0 ! Pauv’chats… Quoi d’autre ? Hatem avait des chaussures jaunes. Une faute de goût évidente. Tout comme Deschamps qui mâchouillait une touillette… Putain, Didier ! C’est un gimmick de Lolo Blanc, ça ! Un peu comme Luis Fernandez avait repiqué l’imper et la Chupa-Chups de Cruyff… Ouais, une première mi-temps pépère à balancer des papelitos. Un peu crade, les supporters marseillais : la pelouse du Vélodrome jonchée de bouts de magazines, c’est pas classieux non plus. Pas de morale politique à deux balles, mais quand les supporters argentins lançaient des papelitos tout au long du Mundial argentin de 1978, y avait des petits messages de liberté et de démocratie écrits dessus. Bon, pas grave. Ce coup-ci on vous pardonne…