Pour ce match, Michel a a choisi de refaire confiance à Mauricio Isla, au milieu de terrain. Brice Dja Djédjé occupera quant à lui le poste de latéral droit. La composition marseillaise : Mandanda – Dja Djédjé, Rekik, Nkoudou, Mendy – Diarra, Isla – Alessandrini, Cabella, Nkoudou – Batshuayi. Gagné par l’esprit gagne-petit de la L1, Jardim a quant à lui misé sur une formation hyper-défensive.
Avant la rencontre, une poignée d’abrutis n’ont pas respecté la Marseillaise et la minute de silence faite en l’honneur des victimes des attentats. Lass Diarra et GK Nkoudou, qui ont perdu des proches, ont dû apprécier. Dommage que l’enceinte olympienne accueille de tels d’individus.
Les Marseillais sont bien rentrés dans le match, prenant le contrôle du ballon et exerçant un pressing très haut. La situation s’est finalement très vite débloquée, Alessandrini inscrivant le premier but à la suite d’un ballon contré (1-0, 12e). Il aurait pu doubler la mise dans la foulée si Michy n’avait pas joué si perso sur l’action suivante (13e). Mal lui en a pris car Monaco est parvenu à égaliser sur un coup de pied arrêté, par le biais de Touré, alors que certains joueurs de l’OM ont complètement lâché le marquage (1-1, 19e). Mal servi par Batshuayi, Nkoudou n’a pu reprendre un ballon dans la surface alors qu’il s’agissait d’une véritable opportunité (22e).
Très portés sur l’attaque, les Marseillais ont laissé beaucoup d’espaces aux Monégasques en contre. Et sur les ballons offensifs, Batshuayi, comme à son habitude, a vendangé les actions.
Le Belge a ensuite été secoué dans la surface. L’arbitre n’a pas sifflé, à juste titre puisque le Monégasque a touché le ballon (27e). Fabinho a armé un tir à ras de terre difficilement renvoyé par Mandanda du pied, à la suite d’un mauvais contrôle et d’une perte de balle d’Isla (30e). Bien lancé dans la surface, Batshuayi a expédié un ballon sur l’extérieur du poteau (37e). Finalement, Touré a sanctionné le manque de réalisme des Phocéens en réalisant une action de grande classe, après un appui sur Carrillo et un cassage de rein sur Rekik. Pendant ce temps-là, Mendy se replaçait en marchant (1-2, 39e). Malgré un dernier coup-franc d’Alessandrini (44e), la formation de Michel est rentrée au vestiaire en étant menée au score.
Une première mi-temps très ouverte, les Phocéens s’étant jetés vers l’attaque sans se poser de questions, tandis que les Monégasques ont exploité les espaces laissés en défense. Dommage que Batshuayi ne soit pas aussi doué dans les transmissions que dans la finition.
Au retour des vestiaires, les Marseillais se sont remis très vite dans la rencontre, visiblement secoués par Michel. Après quelques incursions dans la surface monégasque, et notamment un ballon très bien donné par Alessandrini à Batshuayi, malheureusement contré (49e), l’OM a égalisé par Batshuayi à la suite d’un cafouillage (2-2, 51e). Le Belge semblait pourtant hors jeu sur la remise involontaire de Traoré, le portier monégasque ayant avancé. La réaction monégasque est arrivée par le biais d’un coup de pied arrêté, Mandanda sortant une énorme parade (57e). Sur le corner, le portier phocéen a réalisé une sortie très hasardeuse qui aurait pu coûter très cher (58e). Pendant quelques minutes, les Olympiens ont ensuite semblé ailleurs, ne parvenant pas à faire sortir le ballon. Après un festival de Costa, Carrillo a complètement manqué sa frappe (65e). Puis, sur l’action suivante, Dja Djédjé a réalisé un débordement tout en grinta, ne parvenant néanmoins pas à servir un coéquipier (66e).
Encore une fois, l’ASM est parvenue à surprendre des Phocéens complètement à l’ouest en défense. Après quelques passes monégasques d’un côté à l’autre de la surface marseillaise, Coentrao a placé une tête hors d’atteinte de Mandanda (2-3, 72e). Un but parfaitement évitable, Rekik étant notamment diminué. Il a effectivement été victime d’un problème de lentille de l’oeil gauche, complètement inadmissible à ce niveau. Il est donc sorti, remplacé par Lucas Silva, Isla basculant en défense (73e). Après quelques actions encore incroyablement mal gérées par Batshuayi, Nkoudou est parvenu à égaliser après une reprise écrasée de Cabella (3-3, 82e). Les hommes de Jardim se sont ensuite procurés une action sur un coup franc bien boxé par Mandanda (85e). Enfin, Lucas Silva a envoyé une frappe puissante contrée par… Ocampos, lequel pensait certainement à autre chose (94e).
Défensivement, les Phocéens ont fait n’importe quoi ce soir. C’est à se demander si les joueurs concernés en ton quelque chose à faire et travaillent à l’entraînement. Quant au secteur offensif, s’il y a du potentiel, on peut encore regretter l’individualisme et la qualité de passe catastrophique de Batshuayi. Le Belge laisse beaucoup de regrets, malgré le fait qu’il enchaîne les buts. Cabella gagne quant à lui peu à peu en volume de jeu, et Alessandrini et Nkoudou ont travaillé leurs statistiques. Enfin, après le coup de sifflet final, Michel a filé au vestiaire, visiblement mécontent. On le comprend, tant les buts encaissés l’ont été bêtement.