OM 4-0 Strabourg: du grand Ferreira

Le match aller s’était soldé par une lourde défaite (4-1) avec un Niang et un Ljuboja déchainés. L’OM, « auréolé « , par un nul mérité à Anfield Road, est toujours en quête de résultats pour espérer (si on peut encore) quelque chose en fin de saison. Les hommes d’Anigo auront-ils la tête et les jambes pour […]

Le match aller s’était soldé par une lourde défaite (4-1) avec un Niang et un Ljuboja déchainés. L’OM, « auréolé « , par un nul mérité à Anfield Road, est toujours en quête de résultats pour espérer (si on peut encore) quelque chose en fin de saison. Les hommes d’Anigo auront-ils la tête et les jambes pour faire un résultat ce soir ? C’est la grande inconnue.
A noter un clash entre Anigo et Mido ce soir. Comme quoi, on peut reprocher des travers à Perrin et y tomber soi-même.

Le match :

Une minute de silence en solidarité avec le peuple espagnol. Même dans mon bar de quartier, les gens se sont tus.

Le début de match est favorable aux phocéens avec notamment un Demetrius Ferreira des grands soirs, très remuant sur son couloir droit. Les phocéens monopolisent le ballon avec un jeu rapide et pour une fois construit.

14ème minute : but de Le Pen refusé pour un hors-jeu de Chapuis qui ne faisait pas action de jeu
15ème minute : Steve Marlet aux 20 mètres enchaîne deux jongles et frappe puissamment du gauche ; Fernandez est obligé de se coucher sur le ballon
18ème minute : coup-franc de Le Pen que Fabien Barthez capte sans problème

Vient alors le tournant du match …

1-0: ouverture de Camel Meriem pour Didier Drogba qui, d’un excellent amorti orienté, part seul au but. Ehret le tacle irrégulièrement. Carton rouge et penalty : coup dur pour Strasbourg même si le penalty est mérité. Drogba exécute lui-même la sentence et prend Vincent Fernandez à contre-pied (20ème minute)

24ème minute : Demetrius Ferreira s’appuie sur Camel Meriem puis est descendu ; Mathieu Flamini en profite quand même pour adresser un centre fort devant les buts ; Drogba ne touche pas suffisamment le cuir pour le placer au fond des filets.

On a rarement vu un Camel Meriem jouer aussi juste et perdre aussi peu de ballons. Avec Mathieu Flamini et Fabio Celestini, ils mettent une grosse pression sur les alsaciens qui ne peuvent développer leur jeu.

2-0: avec beaucoup de réussite, Steve Marlet fait un petit pont à l’entrée de la surface qui laisse coi tous les défenseurs ; l’international français (avec encore de la réussite) trompe le portier du RCS (39ème minute)

3-0: énorme Camel Meriem qui en une feinte de corps met dans le vent 3 hommes de Kombouaré
et ouvre lumineusement pour Demetrius Ferreira ; le défenseur brésilien trompe le goal adverse avec une facilité déconcertante (46ème minute)

55ème minute : corner de Camel Meriem et tête de Sommeil qui coupait la trajectoire ; Fernandez capte cependant le ballon sans problème.

L’olympique de Marseille déroule tranquillement coté gauche et coté droit (malgré Skacel inexistant). L’équipe joue juste, ce soir.

67ème minute : Skacel de la tête se remet le ballon sur son gauche mais croise trop son tir
70ème minute : super centre fuyant de Pascal Johansen que Steve Marlet fouette mais pas suffisamment pour placer le ballon dans les filets de Fernandez.
90ème minute : belle frappe de Kobylik qui passe juste à coté du poteau gauche de Fabien Barthez, très peu inquiété ce soir.

4-0: Sylvain N’Diaye décale Demetrius Ferreira, étrangement seul au second poteau ; d’une lourde frappe du droit, le Brésilien corse l’addition. 4-0

Conclusion :
On a vu ce soir beaucoup de bonnes choses. Des actions construites, des changements d’aile, peu d’erreurs techniques, des enchaînements jeu court, des ouvertures bien senties et des buts. Certes, si ce but alsacien, injustement refusé, avait été validé, le match aurait certainement été tout autre. La solidité défensive (Habib Beye et David Sommeil très costauds) combinée à un pressing du milieu bien organisé et un Demetrius Ferreira avec du feu dans les jambes couloir droit, voilà la recette du succès de ce soir. Les alsaciens n’ont pas vu le jour et le score n’est pas immérité.
Seule fausse note de la soirée, cette banderole (encore elle) dans un virage « dirigeants, cassez-vous « . Heureusement que le ridicule ne tue pas.