Conspué par le public avant le match (avant même ses débuts officiels, donc…), Igor Tudor a misé sur le onze suivant Blanco – Mbemba, Gigot, Balerdi – Clauss, Rongier (c), Guendouzi, Tavares – Under, Gerson – Milik.
Les Phocéens ont fait une entame très offensive, avec beaucoup plus d’allant que lors des matchs amicaux. La première salve a été allumée par Under, mais le ballon est passé au-dessus (1e). Faes a soulagé les Olympiens en déviant un centre de Clauss dans ses propres buts (1-0, 12e). Under a détruit la barre transversale, sur une reprise du plat du pied. Le ballon avait été dévié légèrement par Pentz (17e). Rongier a à son tour trouvé le poteau (24e). Blanco a stoppé une tentative de Touré (28e). Après une autre situation dangereuse pour Touré (38e), le portier espagnol a repoussé un tir avec rebond de Van Bergen (42e). Mais c’est finalement Tavares qui a eu le dernier mot : le Portugais a repiqué dans l’axe et envoyé une frappe puissante dans le petit filet de Pentz (2-0, 45+1e).
Les Olympiens sont revenus au vestiaire avec deux buts d’avance. Le public ne sifflait évidemment plus du tout.
Rongier a pris sa chance dès le retour du vestiaire, mais son ballon est passé à côté (46e). Les Rémois ont poussé et davantage existé qu’en première période. Tudor a réagi en faisant sortir Under et Milik et en faisant rentrer Suarez et Veretout (62e). Tavares a centré pour Suarez, après avoir fait un joli numéro sur son côté. Pentz est parvenu à repousser (64e). Mais c’est bien le Colombien qui a ajouté le troisième but d’une frappe dans le petit filet, après un cafouillage dans la surface (3-0, 75e).
Payet et Bakambu ont remplacé Guendouzi et Gerson (78e). Puis Kolasinac a pris la place de Clauss (82e). Reims a réduit la marque par Balogun (3-1, 84e), alors que les Olympiens paraissaient commencer à fatiguer. Puis Veretout a fait une belle récupération et a servi Bakambu. Le Congolais a accéléré puis centré pour Suarez, seul face au but (4-1, 90+3e). Quel premier match !
Il est bien sûr trop tôt pour tirer de gros enseignements, si ce n’est que l’on voit que ça travaille. Espérons que le Stade Orange Vélodrome ne se permettra plus de siffler un entraîneur avant même son premier match officiel, en se basant sur les rapports douteux de quelques journalistes… Et vivement la suite !
