OM 5-2 Montpellier: Marseille se reprend

Les marseillais avaient à coeur de se refaire après la veste face au Servette de Génève. Face à Montpellier-Hérault et après le retour des 3 internationaux (Sytchev, Celestini et Van Buyten), Perrin a choisi le classique 4-4-2 en alignant deux milieux offensifs (Vachousek et Fernandao). En l’absence de Drogba et du futur olympien Mido, l’attaque […]

Les marseillais avaient à coeur de se refaire après la veste face au Servette de Génève. Face à Montpellier-Hérault et après le retour des 3 internationaux (Sytchev, Celestini et Van Buyten), Perrin a choisi le classique 4-4-2 en alignant deux milieux offensifs (Vachousek et Fernandao). En l’absence de Drogba et du futur olympien Mido, l’attaque est composée de Sytchev et de Sakho qui avait marqué contre Génève.

Hemdani et Reina sont latéraux tandis que VB et Meite sont dans l’axe. Celestini et Johansen s’occupent de la récupération.

Le match:

La première impression est qu’enfin l’équipe est équilibrée avec Vachousek sur la gauche qui a un jeu similaire à celui de Fernandao (protection de balle, technique de passe). Fernandao peut dès lors arrêter d’être au four et au moulin et s’occuper de son côté droit.

Sytchev se crée la 1ère occasion en arrivant seul devant le portier montpelliérain mais il rate son duel en frappant sur le ventre du gardien (7ème minute). Un minute plus tard, un montpelliérain est à deux doigts de se retrouver dans la même position mais l’action conjuguée de Reina et de Runje permet d’éviter le pire.

Il faut attendre 10 minutes pour voir les olympiens se montrer plus à l’aise dans la circulation de balle. Fernandao fait le relais entre l’attaque et la défense tandis que Vachousek, plus discret que lors de son premier match reste sur son côté gauche.

Montpellier ne l’entend pas ainsi. Sur un petit centre dans la surface, Hrubina d’une tête puissante touche la transversale alors que Runje était à la pèche aux trèfles à quatre feuilles. L’OM a eu chaud d’autant que les tribunes sont acquises aux marseillais.

Sakho à la 20ème minute, s’appuie sur Sytchev aux 20 mètres qui lui remet dans la course. L’ex-lensois fait parler sa puissance dans la surface et croise son ballon pour tromper adroitement le portier du Montpellier-Hérault.

L’OM ne s’arrête pas là …

Un mouvement part de la droite avec Hemdani. L’international algérien transmet le ballon à Fernandao qui change d’aile vers Reina. Le jeune marseillais alerte Sytchev qui s’infiltre sur le côté gauche, rentre dans la surface mais est bousculé par un défenseur adverse: pénalty.

Fernandao, qui aura cette responsabilité cette saison après le départ de Lebeouf pour cause de besoin de cash, prend le gardien à contre-pied (24ème minute).

L’OM ne veut surtout pas s’arrêter là …

Trois minutes plus tard, Sytchev aux 30 mètres passe à Johansen. L’ex-strasbourgeois transmet à Vachousek qui, dos au but, lance finement du gauche le jeune russe qui avait continué sa course. L ‘international n’a aucun mal à tromper le gardien languedocien.

3-0, un score dur pour les poussins de Loulou …

En deuxième mi-temps, Perrin change complètement l’équipe. Le match s’enfonce alors dans une torpeur façon Vahid (on pourra bientôt dire façon PSG 2003). Carasso a l’occasion de montrer qu’il pourrait donner des leçons en sortie aérienne à son aîné croate. Ceci étant, Runje pourra aussi lui donner des conseils de positionnement sur les coups francs puisque sur un coup de pied arrêté plein axe aux 20 mètres, Carasso se fait feinter par un tir de Barbosa.

Guillaume Deschamps, retenu par le maillot dans la surface (77ème minute), offre un penalty à notre « goleador » maison: Bakayoko (sic). L’ivoirien le tire parfaitement dans le petit filet droit.

5 minutes plus tard, Montpellier sur corner marque devant une défense figée.

Dans le temps réglementaire (91ème minute), Bakayoko bien servi fait « mumuse » avec les défenseurs adverse et trompe le gardien d’un intérieur du droit dont il nous gratifie tous les 10 ans.

Conclusion:

Seule la première mi-temps peut nous faire tirer quelques enseignements:

– une meilleure position de l’équipe qui paraît plus équilibrée et plus regroupée

– un jeu en passes courtes et appuyées avec de bonnes combinaisons

Toutefois malgré ce score flatteur, les carrences dans le secteur de la création sont patentes. L’OM n’a toujours pas de vrai patron. La venue d’un créateur, d’un n°10 à l’ancienne paraît être une priorité alors même que le staff semble obnubilé par la ligne d’attaque déjà largement fournie.

Les compositions:

OM (1ère mi-temps) : Runje- Hemdani, Van Buyten, Méïté, Reina- Johansen, Fernandao, Celestini (cap), Vachousek- Sytchev, Sakho.

OM (2e mi-temps) : Carrasso- Borios, B. Gavanon, Méïté (Tuzzio, 71e), Reina- Dahou (Totoroata, 55e), Johansen, Celestini (cap) (Laurenti, 71e), Chapuis- Deschamps, Bakayoko