OM – Arsenal : pas de la chair à canon !

L’OM en tête avant de recevoir l’un de ses principaux concurrents : vous ne rêvez pas, mais ce n’est pas en championnat. On a tout dit sur les débuts paradoxaux des Marseillais cette saison : lamentables en championnat, et heureux en Coupe d’Europe. Mirage ? Différence de motivation, de réussite ? On en saura sans […]

L’OM en tête avant de recevoir l’un de ses principaux concurrents : vous ne rêvez pas, mais ce n’est pas en championnat. On a tout dit sur les débuts paradoxaux des Marseillais cette saison : lamentables en championnat, et heureux en Coupe d’Europe. Mirage ? Différence de motivation, de réussite ? On en saura sans doute un peu plus ce soir, après la réception d’Arsenal, qui faisait figure de favori du groupe F, car issu du chapeau 1.

Du nouveau, et du bien connu…

Ce sera une première, ce soir, car l’Olympique de Marseille n’a jamais affronté le club londonien (c’était d’ailleurs également le cas pour Dortmund). Mais une vieille connaissance sera sur le banc : le longiligne et taciturne Arsène Wenger, qui, avant de faire les beaux (et les moins beaux) jours des Canonniers, avait sévi en Lorraine et en Principauté… Une longue histoire, mais pas vraiment une histoire d’amour, quand on sait à quel point la rivalité avec l’OM de Tapie est restée en travers de la gorge de l’Alsacien. Sa cote d’amour sur la Canebière n’a guère dû remonter après l’affaire FIamini (ni après le transfert de Nasri ou ses tentatives d’approche de Lucho ou d’André Ayew), et il y a fort à parier que les (nombreux ?) supporters phocéens présents ce soir lui réserveront un accueil particulier !

Un parcours « à la lyonnaise »

Si, sous la direction de Wenger, Arsenal a remporté plusieurs titres nationaux, et s’est qualifié de façon extrêmement régulière pour la Ligue des Champions, il n’a pas pu concrétiser cette régularité, échouant toujours à conquérir un titre européen.

Stade : Emirates Stadium (Londres) ; capacité : 60 355 places.
Palmarès : 13 Championnats d’Angleterre, 10 Coupes, 2 Cups of League ; 1 Coupe des Coupes et 1 Coupe des Villes de Foire.
L’entraîneur : Arsène Wenger (61 ans / français) ; son palmarès : 1 Championnat de France, 1 Coupe de France ; 3 championnats d’Angleterre, 4 Coupes d’Angleterre.

Dernière campagne européenne : éliminé en 8e de finale de C1 par le FC Barcelone.
La saison passée : 4e de Premier League
Début de saison : – qualification pour la C1 via le tour préliminaire, éliminant l’Udinese.
– 10e de PL, avec 10 points, à 12 longueurs derrière le leader City.
– Série en cours toutes compétitions : D V V V D V.

Une équipe joueuse mais sans certitudes

Joueurs-clés :
– Mikel Arteta : une recrue plutôt agée, c’est rare à Arsenal ; il leur fait du bien depuis le début de saison !
– Robin van Persie : un attaquant qui peut mettre des buts très difficiles et à côté rater un penalty ou une action facile. Il reste redoutable et l’a prouvé récemment.
– Andreï Archavine, peut apporter pas mal de vitesse dans le jeu des Gunners quand il est en pleine forme.
– Théo Walcott : le jeune attaquant est toujours dangereux, de même que Gervinhho…

Système de jeu : 4-3-3
Équipe-type : Wojciech Szczęsny – Bacary Sagna; Per Mertesacker; Laurent Koscielny; Carl Jenkinson (ou A. Santos) – M. Arteta; Tomáš Rosický; Alex Song – Gervinho; Theo Walcott; Robin van Persie

Les points forts : Une attaque de bon niveau sur le papier, mais à confirmer sur le terrain.
Les points faibles : Le milieu de terrain avec le départ de Nasri et Fabregas et la défense qui a pris 17 buts en 8 matchs de championnat !

Le groupe londonien pour ce match.
Le groupe marseillais.

La qualif en ligne de mire

Avec 6 points en 2 matchs, l’OM est incontestablement en position de force avant cet aller et retour contre des Londoniens qui pointent à deux longueurs de retard. Mais cette avance peut fondre très rapidement, et le risque est grand de se faire doubler par les Anglais et devoir revenir dans le même temps les Allemands qui affronteront les Grecs de l’Olympiakos. Et chacun garde en mémoire la campagne de 2007, lorsque les hommes de Gerets et d’Émon s’étaient effondrés après leurs deux victoires initiales.
Prudence, donc, et détermination seront les maîtres-mots d’une équipe qui a montré qu’elle pouvait hausser, sinon son niveau de jeu, du moins sa volonté de gagner, lorsque résonne l’hymne de la C1.