Florent Pagny disait : « chanter… Pour oublier ses peines… Pour bercer un enfant… Pour pouvoir dire je t’aime… Chanter tout le temps… Pour implorer le ciel ensemble… Retrouver l’essentiel… »
Alors, chantons avec Pierre Perret :
Ouvrez ouvrez la cage à Santos
Regardez s’envoler le boss
Les enfants si vous voyez
Des innocents prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté.
Une décision injuste
Et trois ans dedans
Au d’ssus du perchoir
Se marrent des flics bien blancs
Et un innocent triste de vivre en prison
Ça met du soleil dans la maison
C’est c’ que vous diront
Quelques espagnols vicelards
Des vieux schnocks
Qui n’ont qu’ des trous d’air
Bande de crevards
Une fois dans vot’ vie
Vous qui êtes pas comme eux
Faites un truc qui vous rendra heureux
Ouvrez ouvrez la cage à Santos
Regardez s’envoler le boss
Les enfants si vous voyez
Des innocents prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté
Si vot’ gardienne fait cui-cui sur son balcon
Avec ses perruches importées du Japon
Ses canaris jaunes et ses bengalis
A vot’ tour faites leur guili-guili
Sournoisement exclamez vous
» Dieu ! quel plumage ! »
Mais chère Madame
On vous demande au 3ème étage
Et dès que la bignole aura l’ dos tourné
Même si on doit pas vous l’ pardonner
Ouvrez ouvrez la cage à Santos
Regardez s’envoler le boss
Les enfants si vous voyez
Des innocents prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté.
Martin Luther King disait : « I have a dream that one day, down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification; one day right there in Alabama, little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers”.