Les Vienna Scientists* ayant perdu leur savoir en route, ils viennent au chaud pour jeter un froid (voire plusieurs) dans les travées de notre vieux Vélodrome. Si l’aller fut finalement une balade de santé, le retour s’annonce plus » killer » en calories. » La ligue des morpions « , c’est du pognon à gogo (20ME de plus dans le budget dixit notre président bien-aimé), critère qui bizarrement ne laisse jamais insensible un joueur de football. Les autrichiens seront donc aussi motivés que des pitbulls devant les rondeurs du sosie non-officiel de Josiane Balasko dont je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles dès que sa tournée mondiale se sera terminée par l’animation du Prisunic de Brive-la-Gaillarde au rayon charcuterie.
Mais les autrichiens ont-ils les moyens de leurs tristes ambitions ?
Devant leurs 90 minutes viennoises façon Vahid sous tranxène, je suis en mesure d’affirmer après une réflexion soutenue d’une demi-seconde : NON.
L’OM a été supérieur dans tous les domaines. L’OM, sans forcer, a géré le résultat acquis grâce à Sytchev qui, passée la 10ème minute, a pû redevenir lui-même, c’est à dire inexistant.
Les Viennois avaient-ils eu la même descente que Ronaldo lors de la finale 98 (les WC s’en souviennent encore disait-on au dernier mondial des sanitaires) ? Ont-ils eu un trouble en voyant le ventre rebondi de Mido, l’assurance d’un Beye à son top niveau (sic) ?
Nul ne sait sauf Johansen qui semble être au même régime que les tyroliens depuis le début de saison.
Robert-Louis Dreyfus a promis une rallonge si le cap était passé (un Pedretti ? un Boumsong ? un Mexes ?). Je vous conjure donc, mes chers phocéens, de passer cette péninsule pour aller se frotter au gratin en pleine mer.
* Vienna Scientists : scène électronique autrichienne bercée au trip-hop en eaux sombres et remplie de talents et dont je conseille vivement l’écoute