Un cercle blanc parsemé d’étoiles noires au centre de la pelouse, un stade en fusion, deux équipes entrent sur le terrain et la musique retentit…
Ce sont les meilleures équipes
Sie sind die allerbesten Mannschaften
The main event
Die Meister, Die Besten, Les Grandes Equipes, The Champions
Une grande réunion
Eine grosse sportliche Veranstaltung
The main event
Ils sont les meilleurs
Sie sind die besten
These are the champions
Die Meister, Die Besten, Les Grandes Equipes, The Champions
Die Meister, Die Besten, Les Grandes Equipes, The Champions
Tous autant que nous sommes, cet hymne de la Ligue des Champions nous l’attendions depuis longtemps. Et l’écouter au soir de la victoire à St Etienne en mai dernier refilait des frissons au moindre passionné. Mais depuis la reprise de cette saison qui promettait tant, la lecture de ces paroles fait plutôt sourire. Et bien jaune en plus…
Cette Ligue des Champions, l’OM l’a pourtant gagnée en 1993. Dieu que cette date semble appartenir à de l’histoire très ancienne. Et encore plus depuis ces huit matchs de championnat, où les olympiens n’ont ramené qu’un succès acquits chez un promu… A la maison, avec 2 maigres points sur 12 possibles, la venue du Besiktas Istanbul effraie. C’est dire si la confiance qui pouvait animer tout le petit monde phocéen est réduite à peau de chagrin…
L’OM est dans une telle situation que l’on voit mal ce qui pourrait inverser cette tendance négative. Le limogeage d’Albert Emon ? Cela serait tout de même faire porter le chapeau une énième fois à l’homme de banc alors qu’il est bon de rappeler que ce n’est pas lui sur le terrain, incapable de passer à son vis-à-vis ou de servir son coéquipier dans de bonnes conditions. La mise au ban des » stars » de l’équipe ? Difficile d’imaginer les olympiens meilleurs avec Cissé, Nasri ou Cana mués en coupeurs de citrons.
Difficile de trouver une solution, c’est bien ce qui rend les amoureux de l’OM si déconcertés et perdus. Et si c’était l’effet Champion’s League, la flamme européenne, qui ravivait celle éteinte au stade Vélodrome ?
Par le passé, les grandes rencontres continentales ont toujours été de grandes émotions, de grands souvenirs. Nul besoin de rappeler les très bons souvenirs de Newcastle, de La Corogne, de Manchester ou de l’Inter. La venue des Stambouliotes de Besiktas n’a d’autre issue qu’une page de plus dans le livre des joutes marseillaises en Europe. Et il n’est nul besoin d’analyses tactiques ou de positionnement stratégique. L’envie, le courage et la folie sont les clés du renouveau. On peut être mauvais dans cette petite Ligue 1 et faire partie die Meister, die Besten, des Grandes Equipes. L’OM a 90 minutes pour le prouver…