Éliminé face à son grand rival en 8ème de finale de la Coupe de la Ligue, l’Olympique de Marseille ne remportera donc pas pour la quatrième fois consécutive cette compétition. Si l’épreuve, peu prestigieuse, n’est pas prioritaire pour un club à effectif limité, les conditions de cette élimination laissent néanmoins un goût amer.
Un règlement appliqué
Suite à une main d’Hoarau pour s’amener le ballon, Rod Fanni a légèrement touché en dehors de la surface l’attaquant réunionnais qui s’est fait une joie de s’écrouler. C’est le tournant du match puisque Monsieur Gautier, qui a évidemment refusé de s’expliquer après le match, a sifflé pénalty et sanctionné le défenseur phocéen d’un carton rouge alors qu’il n’était pas dernier défenseur. Face à ce scandale un brin suspect, les dirigeants parisiens et en premier lieu Leonardo, expliquent que le règlement a été appliqué. Du côté des médias parisiens, enfin nationaux, peu de commentaires. Au pire on fait remarquer que le rouge est sévère, avec un sourire en coin. Pas de souci dans le fond puisque le QSG a gagné, l’essentiel est là, la méthode importe peu, on ne retiendra que le résultat. Après tout, la priorité est de sanctionner dans quelques jours Amalfitano pour avoir effleurer Matuidi qui l’avait préalablement provoqué. Le quotidien L’Equipe table aujourd’hui sur un minimum de trois matchs de suspension.
Ces dangereux supporters marseillais
Depuis plusieurs années, il n’y avait plus de déplacements des supporters marseillais au Parc des Princes suite à des violences entre supporters … parisiens. Pourtant, tout est fait comme si le souci était du côté marseillais. Mercredi, deux bus phocéens ont été caillassés n’engendrant aucune réaction des dirigeants du foot français. A vrai dire, dans la conscience collective, ces heurts resteront comme souvent du fait de la présence des marseillais. Pour Guy Cazadamont, il convient d’espérer que ces derniers ne soient pas interdits de déplacement au Parc des Prince en Ligue 1. « J’espère et je souhaite que cela ne créera pas de problèmes pour le match retour et que leur présence le 23 février ne sera pas remise en cause. Si c’était le cas, ce serait vraiment regrettable. » Dans ce football français, les victimes sont donc considérés comme les bourreaux. Étrange justice tout de même …
Tendre l’autre joue, une nouvelle spécialité marseillaise
Comme de coutume depuis maintenant trop longtemps, le président de l’OM et son directeur sportif sont aux abonnés absents pour commenter cette mascarade de match alors qu’ils étaient médiatiquement présents il y a quelques semaines pour vanter les mérites du renouveau phocéen. Plus préoccupé à balancer sur Didier Deschamps pour l’un, plus intéressé à ses affaires dans la capitale pour l’autre, aucun des deux n’a cru bon de défendre le club olympien comme l’aurait fait dans leur temps Bernard Tapie, Pape Diouf ou même Christophe Bouchet. Il ne fait pas bon froisser les égos qataris ? Quoiqu’il en soit avec des dirigeants aussi inexistants, une blague comme celle de mercredi soir se répètera assurément. On reçoit une baffe, on tend l’autre joue, voici la nouvelle devise du club.
Dirigeants inexistants, presse complaisante, supporters non respectés, arbitrage scandaleux, ce QSG – OM n’a finalement centralisé que tout ce qu’on le savait déjà. Circulez, y a rien à voir…