OM-Créteil : Sans perruque ni postiche

OM-Créteil, on peut pas dire que çà décoiffe. On a vu plus affriolant comme affiche. En plus, c’est en coupe à Nono, un trophée aussi sexy que l’implantation capillaire de son créateur. Pas d’erreur, il a pondu une compet à l’image de sézigue, l’idole du Roudourou. M’enfin, faut s’y coller. Après tout, y’a du brozouf […]

OM-Créteil, on peut pas dire que çà décoiffe. On a vu plus affriolant comme affiche. En plus, c’est en coupe à Nono, un trophée aussi sexy que l’implantation capillaire de son créateur. Pas d’erreur, il a pondu une compet à l’image de sézigue, l’idole du Roudourou. M’enfin, faut s’y coller. Après tout, y’a du brozouf à la clé…

On va pas passer au peigne-fin l’équipe cristolienne mais notons quand même la présence de trois anciens phocéens. Porato, un ex-divin chauve, Blondeau un ancien poilu des guerres de tranchée et Libbra, un minot à qui le Vélodrome tout entier tressa des louanges lors de la remontée de l’OM en 96.

Depuis des lustres, le chef-lieu du Val de Marne rêve de Ligue 1. Y’a pas si longtemps, c’était le marchand de lunettes Afflelou qui avait repris le club. On va pas lui chercher des poux dans la tête mais force est de constater que son truc, c’est plus l’optique que la tactique. Dépité, il est retourné fabriquer des lentilles, l’Alain.

Désormais, l’équipe a changé de monture. Elle est pacsée avec les Lusitanos St-Maur dont le système pileux prime parfois sur celui du jeu. Elle végète actuellement dans le ventre mou de la L2 où elle occupe la huitième place. C’est un autre Noël, Tosi celui-là, qui drive cet aréopage hybride.

Mercredi, la formation francilienne a fait relâche pour cause de gel. Elle aura l’avantage de la fraîcheur mais sur ce que l’on a vu mardi au Vélodrome, pas de quoi se faire du mourron. Non seulement l’OM a gagné mais qui plus est avec la manière. Tout arrive à qui sait attendre. Baka a vu un sibérien sur le banc et s’est mis à bien jouer. Comme dirait Perrin, cet homme est imprévisible.

Bon, Créteil n’est pas une équipe de coiffeurs mais sans vouloir les défriser, ses joueurs restent quand même des seconds couteaux. Alors samedi, pas de coupe au bol ni de coupe au rasoir. Non à la chance et à l’ennui. Pas de qualification aux tirs au but ni de score étriqué. On ne veut pas d’une victoire tirée par les cheveux. On veut que çà mousse et que çà dise pourquoi. Vive le football shampoing ! Le seul qui lave nos têtes de tous les maux…