OM – La Corogne : Lâchez les Taureaux !

Nous sommes le 25 mai 2005. Il ne s’en est encore pas rendu compte, mais Pablo Francia vient de causer de bien gros soucis à l’Olympique de Marseille… Le jeune milieu Girondin sait qu’il vient de propulser les Phocéens en coupe Intertoto en inscrivant le troisième but Bordelais. Ce qu’il sait moins c’est qu’il va […]

Nous sommes le 25 mai 2005. Il ne s’en est encore pas rendu compte, mais Pablo Francia vient de causer de bien gros soucis à l’Olympique de Marseille… Le jeune milieu Girondin sait qu’il vient de propulser les Phocéens en coupe Intertoto en inscrivant le troisième but Bordelais. Ce qu’il sait moins c’est qu’il va donner beaucoup de soucis à Jean Fernandez alors que ce dernier n’a pas encore signé dans le club Provençal…

La Corogne, dixième match de la saison pour une équipe qui paraît combattante et prometteuse en Coupe à Toto, mais absente en Championnat, et voilà Jeannot plus proche de passer Septembre au chômage que sur le banc du Vélodrome. Le pire dans l’histoire, c’est qu’il est très difficile de trouver une excuse aux différents protagonistes de ce début de saison raté…
L’enchaînement des matchs ? Demandez à ce bon Jacquot Santini si les attaquants Lensois sont physiquement amoindris… Pourtant les Sang et Or ont disputés eux aussi cette fameuse Coupe Intertoto et pointent à la troisième place de la L1…
Une équipe, trop remaniée au mercato, qui a du mal à trouver ses marques ? La stabilité prônée par la direction sportive est une chimère quand on consulte la liste impressionnante de mouvements à l’intersaison…
Une équipe type difficile à mettre en place avec les blessures et les suspensions ? Attendez un peu de voir les absences que la CAN 2006 va engendrer…
Bref le tableau n’est pas idyllique, la situation sportive et financière de notre OM non plus… Je vais donc prendre place devant mon poste de télévision ce mardi soir pour assister à la mise à mort des vachettes Phocéennes sous les coups du Matador Espagnol…

Pourtant, le but premier d’un supporter, c’est par définition de soutenir, d’aider. Le début de saison Olympien est justement le genre d’épreuves pénibles qui forgent un lien bien plus fort que certaines victoires. En effet, en redressant la barre, en enlevant des victoires à l’arrachée, en se sortant les tripes, les joueurs peuvent renverser la tendance !
Il est pourtant beaucoup plus facile de baisser les bras, de se dire qu’Anigo est nullissime, que l’incompétence prime et que l’on va être ridicules une nouvelle fois. Il est également facile de se persuader du pire pour ne plus être déçu si les événements tournent mal…Personnellement je préfère garder espoir, quitte à passer pour un ahuri… Car je souhaite plus que tout la victoire et que je refuse de m’habituer à la défaite. Car je veux voir les Galiciens trébucher face aux Marseillais comme un torero sous les coups de cornes d’un taureau blessé qui joue son va-tout… Car comme le veut le dicton, après la pluie vient le beau temps, et ce malgré la présence à la Présidence du cumulonimbus Suisse et de son incompétence à gérer un club de football aussi particulier que l’OM.

Monsieur Dreyfus, l’Olympique de Marseille n’est pas une Société Anonyme à Objet Sportif… C’est un club qui vit de passion, qui ne répond pas à la logique d’un bilan comptable ou d’un compte de trésorerie. Il serait donc temps de quitter l’arène, et d’oublier la corrida Marseillaise. En effet, devant votre incapacité à éviter les banderilles, vous finirez par y perdre vos oreilles et votre queue…