OM-Lazio : Veni, Vidi, et par dessus tout Vici !

Quatre matchs… Après seulement quatre matchs, la presse sportive et les supporters les plus versatiles voient déjà en cette demie finale retour de Coupe Intertoto un tournant de la saison… Pourtant, après un antipasto plutôt bien digéré face à des Suisses un peu tendres, et un résultat positif glané au Stadio Olimpico (1-1), il était […]

Quatre matchs… Après seulement quatre matchs, la presse sportive et les supporters les plus versatiles voient déjà en cette demie finale retour de Coupe Intertoto un tournant de la saison… Pourtant, après un antipasto plutôt bien digéré face à des Suisses un peu tendres, et un résultat positif glané au Stadio Olimpico (1-1), il était difficile de penser que la défaite à domicile face aux Girondins plongerait notre Ohème dans une situation aussi tendue…

Selon la plupart des observateurs, c’est pourtant au niveau physique que les hommes de Jean Fernandez ont flanché. Face à des Bordelais très en verve et ayant ouvert le score, des Olympiens fatigués et réduits à 10 ne pouvaient pas grand-chose.
Toutefois, ce soir face à la Lazio, l’excuse du physique ne saura prévaloir, la squadra Romaine n’ayant toujours pas débuté sa saison domestique. Le résultat de l’aller, qui donne un léger avantage statistique à l’OM, a été ramené avec les tripes, Abdou Meité répondant de la meilleure manière au but -et aux provocations puantes- du vilain ragazzo Paulo Di Canio. Espérons en tout cas que cet abruti recevra un accueil digne de son comportement : hostile !
Mais les Laziales, réputés plus forts à l’extérieur, ne viennent pas en victimes expiatoires, la fleur au fusil. Nous avons pu voir que sa défense est solide et qu’il ne leur faut pas 36 occasions pour en mettre une au fond. Etre mené, c’est signer son testament Européen pour cette saison. Cédric Carasso devra ainsi se muer en Carabinier infranchissable. Telle est la clé du match.

Etre supporter de l’OM, quand on n’est pas une girouette, n’est pas un exercice facile. Les dirigeants, il faut le reconnaître, ne nous facilitent pas la tâche… Alors que l’on annonçait que le recrutement était plié, voilà qu’il nous faut dorénavant un renfort par ligne. Comme si toutes les certitudes avaient volé en éclat au soir d’une première défaite.
Pourtant en ce début de saison, et sans être optimiste à outrance, nous pouvions espérer voir autre chose que le remake de l’exercice précédent. Alors que la patience semblait être devenue une vertu Phocéenne, il s’emblerait qu’un résultat défavorable ce soir engendre de nouveaux remous destructeurs…
Raison de plus de ne pas dire Arriverderci à toute compétition Européenne dès 22h30 ! Tout n’est pas parfait mais s’accrocher à cet espoir de s’engager en Coupe UEFA en battant l’Aigle Romain est primordiale ! L’exercice 2005-2006 est encore bien long, il serait fort dommageable de cesser de croire en Jean Fernandez et en son équipe si tôt.

Les Olympiens, tels un village d’irréductibles gaulois, doit donc impérativement repousser les assauts de l’envahisseur Romain. Un Vélodrome bouillant, un adversaire Italien de renom Européen, des performances (enfin… une seule…) décevantes un championnat, se qualifier et retrouver Newcastle… Ca ne vous rappelle rien ?