Qui aurait pû parier un kopeck sur le leadership à mi-championnat de l’Olympique de Marseille ? Les Tessier, les oracles et les Cassandre voyaient déjà sur le podium de la pitoyable L1 (à qui on promet un enterrement en 1ère classe) l’équipe Aulasienne, les sud-américains du PSG ou l’attaque de feu du bordelais … et bien sûr nulle part le club phocéen !!!
Quel bilan peut-on donc tirer après ces 19 journées ???
En terme d’image:
Christophe Bouchet a su faire taire toutes les dissidences. Main de fer dans gant de velour, il a su faire venir the right man at the right place: Perrin.
Plus d’affaires et plus (+) de transparence (on a jamais vu un président de club donner des chiffres aussi précis). Force est de constater qu’il y a plus que l’Equipe pour chercher encore des embrouilles là où il n’y a l’ombre d’une engatse.
Au niveau financier:
Maudite DNCG, bastion anti-phocéen, qui tacle le club à la gorge à chaque inter-saison a peut-être permis de le sauver. Un mal pour un bien.
Un recrutement comme peau de cagrin mais utile et à peu frais. Ces joueurs ne sont d’ailleurs que des satisfactions (ce qui nous change des derniers errements Tapistes). Bouchet a sensiblement diminué la masse salariale en achetant en solde et en liquidant les stocks.
Sur le terrain:
On a pû voir une équipe combattive, solidaire, attentive. Si techniquement, on est bien loin de la grande époque (mais tous les clubs le sont), le groupe a su se transcender à domicile servi par un public lucide mais généreux.
Tactiquement, Perrin a sur imposer la rigueur, ses shemas tactiques souvent étranges mais toujours efficaces. Un groupe a été créee. D’où le désir de ne pas forcément recruter à l’inter-saison.
De nouveau à Marseille, on parle football.
A mis-parcours, l’OM a une chance sur deux d’être champion. Les effectifs bien supérieurs (en qualité et en nombre) de Lyon, Bordeaux et Paris les obligent à jouer les modestes.
Or le sérieux qui a caractérisé l’équipe de début de saison peut laisser espérer …
