OM – Lens : attention terrain minier

On cherche encore de l’or sous les travées du Vélodrome, les actionnaires n’ont de cesse de creuser à la recherche du moins écu à économiser, il serait dommage de ne pas tirer un profit maximum de cette poule aux oeufs d’or qu’est l’OM. Mais les décisionnaires ne sont pas les seuls à se gaver de […]

On cherche encore de l’or sous les travées du Vélodrome, les actionnaires n’ont de cesse de creuser à la recherche du moins écu à économiser, il serait dommage de ne pas tirer un profit maximum de cette poule aux oeufs d’or qu’est l’OM. Mais les décisionnaires ne sont pas les seuls à se gaver de l’une des dernières mines françaises, les sponsors qui tous les trois jours voient leurs actions varier sous les résultats de Médiametries, les chaînes de télévision qui battent des records d’audimat à chaque retransmission, les radios et autres journaleux qui font leurs choux gras de la moindre info ou encore les joueurs, entraineurs ainsi que la Ligue. Tout le monde vient manger la bonne soupe que servent les Blancs. Qu’on se le disent Lens n’est plus une ville minière mais l’OM restera encore un champ de mine pour de longues années.

Les supporters eux n’ont qu’une envie, être riche de succès. Voilà tout le problème, alors que certains ne pensent qu’aux profits, des millions d’incorrigibles rêveurs eux ne pense qu’à l’ivresse et aux bonheurs que leurs procurent une victoire acquise surtout dans la douleur. Les joueurs, les entraîneurs, les présidents et les années passent… Les seuls qui restent sont toujours les mêmes, l’écharpe autour du cou, et rien n’y fait dès que le match débute plus rien d’autre n’a d’importance.

Alors ce soir comme tous les soirs de match j’oublierai pendant quatre vingt dix minutes que ma passion ne profite qu’à des vautours et que le cour de l’or est à la hausse pour trembler sur les frappes du terrible Jemaa, je serais horrifié de voir Akalé ou Maoulida débouler en me rappelant que les anciens Marseillais ont la fâcheuse tendance à sortir le match de leur vie contre nous, d’ailleurs comment transpercer la muraille Runje ! Voilà à quoi ressemble souvent un match de l’OM, quatre vingt dix minutes de souffrance et de stress et tous les week-end j’en redemande. Continuons de creuser, qui sait si au bout on ne trouvera pas un nouvel Hexagoal.