OM – Lens : Marseille à la relance ?

Une parenthèse s’ouvre ce soir, sur le fond d’un championnat plus que terme : l’OM entre dans la danse de la Coupe de la Ligue, et reçoit le RC Lens, actuellement pensionnaire de deuxième division. La Coupe de la Ligue : longtemps décriée par les supporters marseillais, mais qui fait, depuis deux saisons, le bonheur […]

Une parenthèse s’ouvre ce soir, sur le fond d’un championnat plus que terme : l’OM entre dans la danse de la Coupe de la Ligue, et reçoit le RC Lens, actuellement pensionnaire de deuxième division. La Coupe de la Ligue : longtemps décriée par les supporters marseillais, mais qui fait, depuis deux saisons, le bonheur de l’OM, premier club à l’avoir remporté deux fois de suite ! C’est donc en tenant du titre que les olympiens fouleront ce mardi la pelouse du Vélodrome.

Le RC Lens, une victime parfaite ?

Si l’on s’attarde sur le profil des cinq malheureux clubs que l’OM a réussi à battre en 15 matchs officiels depuis la rentrée, on peut remarquer une constante : ils n’étaient pas en pleine bourre. Lille n’avait pas encore cuvé son titre de champion, Olympiakos n’avait pas repris son championnat, Dortmund, inexpérimenté en Champions League, peinait alors en Bundesliga, quant à Evian et Ajaccio, il suffit de regarder leur classement en championnat (17e et 20e) pour se faire une idée de leur forme…
Les Lensois sont actuellement 15e de Ligue 2, à deux petits points de la zone de relégation en national, et sont arrivés à ce stade de la coupe de la Ligue en l’emportant sur Evian, par 1 but à zéro. Autant dire, d’une part, que les nordistes ne partent pas favoris, et qu’une contre-performance marseillaise serait pour le moins inexcusable — ce qui ne veut pas dire que Deschamps ne trouverait pas d’excuse…

Une victoire pour oublier les embrouilles !

Comme le début de saison était, sur le plan sportif, trop parfait, il a fallu, après la victoire des marseillais face à Ajaccio, que le staff du club engage une partie de répliques assassines par média interposés. Le pari du président Vincent Labrune consiste à espérer une amélioration des résultats de l’équipe pour faire taire les dissensions entre
son directeur sportif et son entraîneur ; et il compte pour cela sur un calendrier plus favorable qu’au début de saison. Encore faudrait-il que ces bisbilles ne perturbent pas trop les joueurs, qui n’ont vraiment pas besoin de cela en ce moment.
Une victoire face à Lens relèverait davantage du soulagement que de la satisfaction, mais on en est à un point où l’on a un besoin vital de ce genre de soulagements, pour se rassurer un peu…

Vers la poursuite du turnover ?

On l’a vu lors du dernier match de championnat, Didier Deschamps a accepté de renoncer à certaines de ses certitudes, en passant en 442 et en se passant de Diarra et de Lucho. Serait-ce l’amorce d’un changement de style de management, privilégiant la forme du moment sur la hiérarchie officielle ? Rien n’est moins sûr.
Si, ce soir, il est vraisemblable que le 442 soit reconduit, avec notamment le retour d’André-Pierre Gignac dans le 11 de départ, il est probable que l’on retrouve Lucho et Diarra. Reste à espérer que ce sera pour eux l’occasion de jouer plus libérés, avec davantage d’envie, histoire de montrer qu’il faut compter avec eux, et qu’on peut compter sur eux.
Ce sera, sans doute, également, la première sortie de Gennaro Bracigliano dans les cages olympiennes pour un match officiel : on lui souhaite de réussir au mieux, et de garder nos cages inviolées jusqu’au bout de la soirée… pour une fois !