Dans un stade, Vélodrome plein comme un oeuf, l’OM s’est imposé sans briller face aux Dogues lillois deux à zéro. Perrin, privé de trois hommes-clés de son secteur défensif, avait aligné d’entrée une formation tournée vers l’avant. Pas moins de trois attaquants avec Gafour derrière en meneur de jeu et le tandem Johansen-Dos Santos en récupérateurs.
Dès la treizième minute, l’OM ouvrait le score suite à une ouverture de Dos Santos au second poteau pour Bakayoko. L’ivoirien contrôlait de la poitrine et frappait du droit. Wimbée se déchirait sur sa ligne. Malgré un Sytchev déchaîné, les marseillais ne parvenaient à faire le break avant la fin de la première mi-temps.
En seconde période, après que Perrin eut remplacé par Olembe, un Gafour un tantinet dépassé par les évènements-c’est en forgeant qu’on devient forgeron jeune Michel-, les lillois réagissaient et venaient même à camper dans la moitié de terrain phocéen. Une parade de Runje sur un tir de N’Diaye suite à une mauvaise relance d’Ecker, évitait l’égalisation à la 53ème minute.
Enfin à la 75ème minute, Johansen, le meilleur olympien du soir, libérait ses camarades ainsi que tout un peuple sur un coup-franc direct consécutif à une faute et une expulsion de Delpierre. Un joli lob des vingt-mètres excentré côté gauche. Le match était plié et le supporter phocéen pouvait laisser éclater sa ferveur. L’OM continue sa course folle en tête du championnat et possède provisoirement cinq points d’avance sur son rival monégasque qui joue Auxerre ce soir.
A l’issue d’une rencontre somme toute en demi-teinte, l’OM préserve une invincibilité à domicile qui remonte tout de même à décembre 2001. Le titre n’est désormais plus une vue de l’esprit. Le prochain voyage en Alsace sera déterminant…