Alors que les vacances prennent fin et que Paris et la France fêtent leur Libération, les Olympiens remettent le bleu de chauffe. La semaine dernière, l’OM a failli tomber dans le maquis niçois. Seul un boulet de canon de notre milieu international a permis de ne pas revenir bredouille du premier déplacement de la saison. Alors que tous nos plus farouches adversaires sont dans le doute, cette rencontre est donc l’occasion rêvée de s’installer confortablement au sommet de la Ligue 1. Le général Anigo va devoir motiver ses troupes.
Les mercenaires trentenaires de Molinari ont laissé la place à de jeunes guerriers prometteurs: Beria, Renouard, Obraniak ou autre Signorino… Il est aussi facile de mettre un nom sur le visage de nos adversaires du soir que sur la tombe du soldat inconnu ! Si l’on doit se méfier du guet-apens, il faut également croire en nos chances de victoire.
L’arrière garde olympienne a plutôt rassuré en ce début d’année. Les attaquants Bordelais et Lillois ont en effet rencontré les pires difficultés à perforer les lignes marseillaises. Benoît Pedretti le stratège et Eduardo Costa le légionnaire ont fait de la résistance et n’ont laissé que peu de chance aux guerilleros adverses d’atteindre la tranchée défensive. Même si Déhu est tombé au front et n’est pas encore rétabli, notre Poilu Fabien Barthez ne s’est incliné qu’une seule fois, fusillé sur penalty. Devant, les francs tireurs doivent impérativement utiliser au mieux les munitions dont ils bénéficieront. Steve Marlet devrait laisser sa place à Bruno Cheyrou, et Peguy Luyindula devra faire parler la mitraillette pour s’imposer définitivement dans cette équipe. L’opération 10 points sur 12 passe par une victoire ce soir. Tout autre résultat serait une défaite. Le scénario de cet affrontement se résumera, on l’espère, à une attaque-défense. Si les Messins partent la fleur au fusil, ils risquent bien la Bérézina. Espérons que nos Marseillais seront attentifs, car les Grenats peuvent très bien nous lancer une grenade dès l’entame du combat et se replier dans leur bunker. Gageons que l’Amiral Jean Fernandez y aura pensé… 60 ans après le débarquement allié, l’OM peut se libérer ce soir. Sortir vainqueur est la seule alternative. Pour y parvenir, je ne vois qu’une seule solution : Aux Armes !!!