Dire que la petite entreprise du gros Loulou a du déchet dans son jeu est un doux euphémisme. Elle n’a rien gagné depuis le 14 septembre, ne collecte que des contre-performances et occupe une nauséabonde dix-huitième place au classement général. Deux points en cinq matchs, çà fait figure de ramasse-miettes. A sa décharge, pas forcément municipale, l’équipe accumule les blessés, de Laigle à Barbosa en passant par Blanc et Tchato. J’en passe et peut-être pas des meilleurs. Son président lui-même vient d’être opéré suite à des douleurs au bide. Çà gâche l’environnement.
Cette année, l’amalgame entre jeunes et anciens a l’air d’avoir du mal à réussir. Pourtant le gars Mézy, il fait pas dans le tri sélectif. Les déchetteries modernes, c’est pas sa tasse de thé. Il mélange gaillardement produits frais et recyclage de vieilles choses. Mais bon, la mayonnaise prend pas, on va pas en faire un fromage. Surtout du côté de la Commanderie…
Ici même, l’emballage a un peu souffert du voyage à Paname. On a pris une valise et pas simplement en carton. Sous la houlette de Perrin, le technicien de surface, on a balayé devant notre porte façon Linda de Suza. On a brûlé les vieux papiers qui causaient de la prestation des joueurs. On tente de se persuader que monsieur Poulat n’est pas une ordure… On va pas fouiller les poubelles pour se trouver une excuse mais on va leur montrer aux éboueurs de Nicollin qu’on est pas bon pour la casse.
Rien que les épluchures, faudra leur laisser dans le jeu, aux employés municipaux. Pas oublier de nettoyer leur dépotoir par un pressing de tous les instants et s’appliquer à décrocher les toiles d’araignée de la cage du portier héraultais par des frappes cadrées. Qu’une tornade blanche s’élève samedi vers la couche d’ozone du ciel phocéen et qu’elle lave tout sur son passage, y compris les affronts!
Dernière heure : Mézy vient d’être emporté par le camion à benne…