Nous avions déjà donné, il y a quelques semaines, la parole à nos petits camarades d’AllPSG.com ! Le report du match était l’occasion de leur retour dans les colonnes d’OMplanete avec bonne humeur et chambrage à la clé ! Voici donc en quelques questions leur vision du fameux report et de la rencontre de vendredi soir ! Car il est toujours utile et salutaire de confronter des avis divergents entre personnes intelligentes (en tout cas on espère faire un peu illusion parfois).
Nous nous inquiétions réellement pour la santé des joueurs parisiens il y a quelques jours donc rassure-nous : pas de morts de la grippe A ?
Tout le monde est en vie. Nous nous sommes un peu inquiétés pour Giuly qui agonisait sur le terrain contre Nice, mais il a pu regagner les vestiaires du PSG sain et sauf et on devrait pouvoir compter sur un effectif dépourvu de toute maladie porcine – a priori. Par contre elle a eu un impact négatif sur Hoarau, qui a prudemment choisi d’attendre 2010 pour revenir, au cas où le vestiaire serait encore contagieux.
Avec le recul, ce report était-il souhaitable sachant que l’UEFA a bien dit que c’était irrationnel de reporter un match pour trois malades ?
On savait que les joueurs allaient être accueillis à l’ammoniac. Avec leur état de santé plus que déficient, il fallait absolument les préserver et c’est tant mieux pour nous. Après, que l’UEFA vienne mettre son grain de sable dans cette histoire, le club n’y est pour rien. Il y a des personnes qui font les règlements (ndlr : rappelons quand même qu’il n’y aucun règlement à la LFP qui dit que le match est reporté au troisième joueur malade dans un effectif). Et puis, l’UEFA qui prétend dénoncer « l’irrationnel » avec à sa tête Platoche le héraut bedonnant de l’opposition à la vidéo, c’est quand même comique.
Peux-tu nous parler de la section « arbalète » du PSG ?
C’est un projet secret et éphémère qui a été mis en place au PSG sous l’ère Cayzac dans le but d’améliorer la propension des joueurs à trouver le cadre, en les entraînant à viser dans une activité ludique d’un autre style. Il y a eu des… complications, et il a été abandonné. On murmure que certains supporters radicaux auraient eu vent du concept et l’auraient adapté à leurs propres activités, mais cela ne nous concerne pas et aucun fait concret n’est venu étayer, jusqu’ici, ces allégations farfelues.
La règle absolue en Ligue 1 est que l’OM a toujours tort ! Crois-tu donc que les marseillais auront droit au nombre de places habituel au Parc des Princes ?
Nous, si on pouvait en sucrer une partie, on ne se priverait pas, en plus ça réduit les frais en CRS et des gens au club ont dit qu’il n’y avait pas de petite économie. Mais chacun sait que l’OM va encore faire jouer certains de ses réseaux dits « du milieu » pour faire du lobbying. Évidemment, la règle dit qu’il y aura autant de Parisiens au Vélodrome que de Marseillais au Parc. Mais dans les faits, après plusieurs tentatives de chantage, la séquestration des filles de haut dirigeants et la menace des Minots, Jean-Claude Dassier, s’il est encore là, devrait obtenir gain de cause en envoyant ses 2.000 supporters, après que les Parisiens aient déplacé quelques centaines de bougres, accompagnés par 3 matons chacun, de chez eux jusqu’aux travées du Vel !
N’aurait-il pas été souhaitable d’avoir les deux matchs à huis-clos après les incidents survenus à Marseille ?
Pour Jean-Michel Aulas, c’est certain. Pour qui a un compte à régler avec les commerçants du voisinage, sans aucun doute aussi. Mais sinon, ce n’est certainement pas au public d’être sanctionné pour quelques jeunes gens dynamiques qui s’esbaudissent dans un esprit festif, surtout quand il s’agit de ce qui est et restera le choc de l’année, même si les OL – OM se mettaient à offrir dix buts – oh wait…
Tu le sens comment ce match maintenant que vous avez épuisé votre bréviaire à excuses ?
Je sens qu’on va le gagner, que vous allez écumer de rage, et que mauvais perdants comme vous êtes, vous allez mettre ça sur le compte du report, ce qui sera aussi parfaitement exact que vain, pour notre durable plaisir.
