OM-Sochaux : le boulot avant le plaisir !

L’OM se prend déjà à rêver. À peine le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions terminé, que les supporters salivent déjà quand aux futures échéances européennes. Il est vrai, Liverpool, le PSV Eindhoven et l’Atletico Madrid, ces trois clubs ne laissent pas indifférents. Les Reds, premiers de cordée […]

L’OM se prend déjà à rêver. À peine le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions terminé, que les supporters salivent déjà quand aux futures échéances européennes. Il est vrai, Liverpool, le PSV Eindhoven et l’Atletico Madrid, ces trois clubs ne laissent pas indifférents. Les Reds, premiers de cordée à se présenter à Marseille, sont de vrais spécialistes de la C1. Des joueurs doués pour la plupart (Mascherano, Alonso, Babel, Kuyt), géniaux pour certains (Gerrard, Torres). Il existe dans le club de la ville des Beatles une culture de la gagne et de la sueur comme nulle part ailleurs. Autant dire que la tache sera ardue, complexe. Des qualificatifs qui peuvent aussi coller aux deux autres. Le PSV est une équipe physique, dans le pur style Nordique, aux antipodes de l’Ajax. Enfin, Los Colchoneros, surnom des joueurs du club populaire madrilène, est une formation joueuse, spectaculaire, dotée d’un formidable duo offensif (Forlan-Aguero). Mais, avant de goûter à nouveau aux joies d’évoluer dans la  » cour des grands « , il faudra expédier au mieux les affaires courantes. La Champions League c’est clinquant, mais le pain quotidien c’est la Ligue 1. C’est là que se noue et se défait le destin de biens des clubs.

Samedi, pour le compte de la quatrième journée du championnat, l’OM reçoit Sochaux. Bien loin de la popularité des trois précités, les Lionceaux arrivent au Vélodrome avec l’ambition de faire un coup pour enfin décoller cette saison. Battus à deux reprises lors des deux premiers matchs, les hommes de Francis Gillot ont ensuite du se contenter du partage des points sur leur pelouse, face au Paris Saint-Germain (1-1). Autant dire que les hommes du Doubs ne carburent pas vraiment pour le moment. Mais, à l’image de la saison dernière, où les poulains du président Plessis, parti à la retraite depuis, étaient venu signer un hold-up retentissant, l’OM n’est pas à l’abri d’une déconvenue si l’excès de suffisance entrevu face à Brann Bergen revenait par mégarde.

Vous l’aurez compris, les Marseillais ont les armes nécessaires pour plier ce match guère réjouissant. L’adversaire est largement à sa portée. Mais il faudra jouer avec sérieux et abnégation, sans sous-estimer la capacité de réaction des Sochaliens. Si Zubar est suspendu, l’OM présentera la plupart de ses forces vives. Aux côtés d’Hilton, on pourrait retrouver Civelli, à moins que le Marocain Erbate se voie octroyer une nouvelle chance, après sa prestation tangente face à Rennes. Si le secteur défensif est indécis, en revanche tout roule devant. Mamadou Niang enchaîne but sur buts, Hatem Ben Arfa s’impose comme le dépositaire attitré du jeu de Marseille, Grandin frappe fort à la porte des titulaires, Bolo Zenden fait une cure de jouvence aux côtés de ses insouciants camarades, et Ziani revient fort après une année blanche. Avec le possible retour de Mathieu Valbuena, Eric Gerets risque la migraine. Mais comme l’on dit souvent, il vaut mieux avoir le choix. Là, c’est un choix du luxe.

Avec deux victoires et un nul en trois matchs, l’OM a réussi son entrée. Trois points supplémentaires, à l’orée de la trêve internationale, permettraient de définitivement asseoir ce bon début de saison et préparer dans la tranquillité le premier double rendez-vous, face à Bordeaux puis Liverpool, les 13 et 16 septembre. Mais, chaque chose en son temps. Avant de partir dans les étoiles, il s’agit de réussir ce galop d’essai face à Sochaux.