OM – Sochaux : mettre de l’huile dans le moteur !

Caler au démarrage c’est ce que redoutent tous les pilotes, rouge pivoine de honte devant la belle blonde qu’on est censé amener en sortie. Compréhensive et folle amoureuse, elle nous fait un petit sourire compatissant; les erreurs ça arrive à tout le monde. Deuxième essai cette fois le moteur serre, pour le coup tout est […]

Caler au démarrage c’est ce que redoutent tous les pilotes, rouge pivoine de honte devant la belle blonde qu’on est censé amener en sortie. Compréhensive et folle amoureuse, elle nous fait un petit sourire compatissant; les erreurs ça arrive à tout le monde. Deuxième essai cette fois le moteur serre, pour le coup tout est raté, on rentre au stand la queue entre les jambes et on en mène pas large.

On ouvre le capot bien sûr, quelques petites choses n’étaient pas en état, le moteur était usé par une saison où on avait tout réussi et depuis la dernière sortie la voiture était restée au garage. Il faut se mettre au travail et remettre le bijou à neuf le prochain grand rendez-vous est dans un mois. Après quelques sorties convaincantes en solo on se sent prêt, le moteur connait quelques ratés en phase d’accélération mais la puissance et la tenue de route sont là. Voici arrivé le grand jour, une belle brune s’assoit à nos côtés pour ce qui devrait être un voyage de rêve, on a décidé de lui faire goûter à la puissance d’un gros moteur. Tout se passe bien durant les trois quarts du voyage jusqu’à ce qu’on se rende compte que notre pote mécanicien n’a pas fait le plein d’essence après le dernier test. Le coup de la panne ça ne pardonne pas, la demoiselle finira par rentrer en bus.

Abattu on se retourne toujours vers quelque chose de plus simple, on invite sa meilleure amie la voisine pour une virée; bien sûr elle n’est pas aussi belle que celle qui nous a lâché mais elle est toujours là quand on a besoin d’elle, toujours prête à nous remonter le moral. Ce soir là dans la voiture elle nous couve du regard, nous redonne confiance et les choses que l’on ratait lors de nos précédents rendez-vous nous semble facile. Le démarrage en côte, galéjade, le moteur tourne à plein régime, les freins répondent merveilleusement, ça y est le bolide est prêt. Bien sûr la soirée n’ira pas plus loin avec notre amie, mais nous sommes à nouveau sûr de nous et de notre force.

On s’est dégoté pour mardi prochain un rendez-vous extraordinaire, un comme il en arrive peu dans une vie. Bien sur ce ne sera pas facile de conclure, il faut que la voiture soit au top, alors ce week-end c’est parti pour un dernier tour d’essai sur un circuit que l’on connait par coeur pour éviter les mauvaises surprises, les nids de poule ou les amas de graviers dans un virage. Le but est de se mettre en confiance et de tester les derniers réglages, on n’est jamais trop prudent. En espérant que la pluie ou une crevaison ne vienne pas gâcher se tour de chauffe.

Quoi de plus mauvais qu’un moteur encrassé pour une grosse cylindrée? Moins de reprises dans les virages, des accélérations poussives, des freinages difficiles voilà à quoi à ressemblé notre OM depuis la première journée de Ligue 1.

Il est évident que nos esprits sont d’ores et déjà concentrés sur le match de Ligue des Champions qui attend les Marseillais mardi. Mais une grande équipe se construit d’abord au niveau national et la réception de Sochaux pourrait vite se transformer en match piège. Les matchs pré-compétition européenne se joue souvent sur un faux rythme, très avantageuse pour les équipes dites inférieure. Il faudra donc que les Olympiens rentrent dans le match avec la même envie et la même détermination que lors des grands rendez-vous afin d’empocher les trois points, de recoller au classement et de préparer au mieux le délicat déplacement à Chelsea.