Trois matches, trois victoires, trois fois 1-0 pour l’OM. Cela ressemble au parcours d’une équipe ultra défensive jouant le contre, façon Arthur Jorge ou plus près de nous Vahid (qui exerce ses talents où l’on sait).
Et pourtant, ces scores sont ceux d’une équipe olympienne 2003 qui prend de plus en plus confiance, qui fait le jeu et qui se procure des occasions. On annonçait ce match capital comme dangereux, les autrichiens semblant même confiants et surs de leur force. Force est de constater que les observateurs de l’Austria n’ont pas pris la mesure du potentiel de cette équipe, ou bien tout simplement ils ont préparé ce match avec des vidéos de l’année dernière.
Car l’équipe de Vienne, athletique et bénéficiant de quelques bons techniciens, aurait surement posé beaucoup de problèmes à l’OM version 2002. Mais l’OM de cette année s’est révelé superieur à son adversaire que ce soit sur le plan de la puissance physique, de l’endurance, de la vitesse et de la technique.
Mettez en contact une équipe Viennoise pris à froid avec un OM déterminé et tout de suite dans le match, secouez et vous obtenez une action d’école a la 4ème minute: récuperation, 2 passes et Fernandao lance Sychev coté gauche. Frappe sans controle à ras du premier poteau, but. Un but bien mérité pour le jeune russe au vu de sa prestation, perfectible mais toutefois remarquée. Même s’il aurait pu aggraver le score à differents moments du match et qu’il n’a pas su le faire, que ce soit en frappant ou en donnant un ballon au bon moment, Dmitri est surement l’olympien qui a contribué le plus à épuiser les joueurs de l’Austria grace à sa vivacité.
Car si en premiere mi-temps, Vienne su se procurer quelques actions par la gauche, comme contre Auxerre avec toutefois un Beye beaucoup plus dans le match, en deuxieme mi-temps les Autrichiens semblaient avoir abandonné. Physiquement cuits, techniquement battus par Mido, Fernandao et surtout Vachousek, les Autrichiens auront été trop justes pour affronter l’OM. Quelques tentatives toutefois, Dani le belge du sauver son équipe sur un geste défensif de grande classe contrant une action de Jonocko.
La qualification semble très proche après ce match. On imagine mal les joueurs de Perrin, ayant parfaitement controlé ce match piège, sombrer dans la facilité devant son public au Vélodrome. Réponse dans 15 jours, en attendant voilà les supporters rassurés et impatients de revoir leur équipe en coupe d’europe. Enfin !