OM – Zenit Saint-Pétersbourg : au diapason ?

Ca parait si lointain et tellement proche… La fausse note de cette campagne européenne 2006 était d’avoir mal négocié ou même d’avoir simplement sous-estimé l’adversaire pour au final compromettre une qualification de la meilleure des manières possibles… Chacun est prévenu que cette équipe, si elle est prise à la légère, risque de nouveau de mettre […]

Ca parait si lointain et tellement proche… La fausse note de cette campagne européenne 2006 était d’avoir mal négocié ou même d’avoir simplement sous-estimé l’adversaire pour au final compromettre une qualification de la meilleure des manières possibles… Chacun est prévenu que cette équipe, si elle est prise à la légère, risque de nouveau de mettre un bémol pour accéder au tour suivant. Le match retour sera dur déjà pour certaines raisons climatiques (la vieille excuse offerte sur un plateau). Autant le rendre encore plus facile, en proposant par exemple une partition sérieuse face à un adversaire à notre portée.

Penser que cet adversaire ne sera qu’une simple formalité, c’est un peu comme jouer de la flûte d’une qualité médiocre qui vient d’une pochette surprise et croire sa grand-mère, lorsqu’elle assure que c’était parfait ; toute sourde qu’elle est depuis 14 années ! La réalité est toute autre, le costume de favori va rarement à cet Olympique de Marseille qui se complique trop souvent la tâche en pensant que l’harmonie entre bons joueurs est naturelle donc fluide. Le chef d’orchestre belge ne semble tout de même pas de cet avis, chaque rencontre est selon ses dires l’occasion de montrer qu’il faut du travail, du travail et encore du travail. Si une personne semble nonchalante à l’entraînement, sa place est sur le banc dans le meilleur des cas. Ce serait malhonnête de croire que beaucoup de joueurs sur leurs performances nous ont pris pour des trompettes. Mais ce qui dérangeait fortement, c’était bien l’impression de constater que tout le monde ne jouait pas à son réel niveau et pour certains actuellement, on ne les reconnaît pas. Quitte à ne plus à être déçus. Autant continuer à observer des bonhommes qui se comportent en virtuoses ou même simplement en professionnels.

Cet adversaire n’est pas arrivé sur notre chemin par hasard. Il doit sa qualification grâce à des matchs gérés avec sérieux quitte à faire passer les performances de certains adversaires en cruel mélodrame. Villarreal qui semblait un concurrent cohérent et fort offensivement n’a pas eu les armes sérieuses pour faire plier cette formation. Il faut se méfier de cette équipe, c’est une évidence. Le Zenit se renforce avec parcimonie, avec intelligence, c’est un vrai adversaire ! Une équipe qui a du coffre, qui dispose de bons joueurs et qui ne doit sa réussite qu’à elle-même. Le terrain donnera la première ébauche de réponse ce soir sur la faculté de cette équipe à surmonter un contexte particulier. Et espérons-le sans relief et sans réalisme pour ne pas nous bâtir un énième requiem. La donnée clé de la rencontre se résume à ne pas se méfier de l’adversaire parce qu’on souhaite dès le début des interceptions rapides et un jeu porté pour la gagne, pourquoi se gêner ?

Encore une marche, après la marche turque et un objectif affiché qui se rapproche. Espérons que nos joueurs soient régulièrement maestro dans leurs domaines respectifs. Un titre n’est pas très loin et la folie de ces rencontres aller-retour laisse présager que tout reste désormais réalisable. Ce serait émotif de pouvoir chanter à nos gamins une comptine pour parler d’une nouvelle bonne époque et de cette victoire hypothétique, plus tard, en finale. Ne serait-ce que pour évoquer de grands hommes qui ont marqués notre histoire ou notre mémoire. Une chanson douce…