OM – Zurich : du réalisme, que diable !

Le parfum de l’Europe aura-t-il des effets euphorisants sur un OM timoré ? Secoués au Vélodrome par Toulouse, qui a joué 80 minutes en infériorité numérique, les Marseillais n’ont pu arracher mieux qu’un nul pour leur retour aux affaires en championnat. Dos au mur en Ligue des Champions, où ils sont condamnés au (quasi) sans-faute, […]

Le parfum de l’Europe aura-t-il des effets euphorisants sur un OM timoré ? Secoués au Vélodrome par Toulouse, qui a joué 80 minutes en infériorité numérique, les Marseillais n’ont pu arracher mieux qu’un nul pour leur retour aux affaires en championnat. Dos au mur en Ligue des Champions, où ils sont condamnés au (quasi) sans-faute, les hommes de Didier Deschamps doivent enlever les trois points face au FC Zurich, quelle que soit la manière. Pour ce match, soyons clair, le contenu est secondaire. L’opération comptable est, elle, indispensable. Focus sur cet OM-Zurich en questions.

La nouvelle absence de Lucho va-t-elle peser ?
Irrégulier dans ses performances, en partie à cause d’un manque de condition physique qu’il traine depuis sa blessure cet été, Lucho ne pèse (pour le moment) pas sur le jeu de l’OM. L’Argentin alterne l’encourageant (Milan, Montpellier) et le franchement médiocre. Sa nouvelle blessure (entorse de la cheville) va le laisser sur le carreau pour trois nouvelles semaines. Son forfait peut peser face au FC Zurich, du fait de son expérience et de sa capacité à aborder en leader ce genre de grands rendez-vous. Mais dans un système modulable, et avec le retour de Cheyrou, ce manque ne sera pas insurmontable. Abriel ou Cissé sont pressentis pour le remplacer.

Hilton, intérim définitif ?
Ecarté du onze pendant près de deux mois, malgré une carrière et des caractéristiques qui plaident pour lui, Hilton semble avoir retrouvé les faveurs de Didier Deschamps. À force de persévérance à l’entrainement (ce qui est tout à son honneur), et avec un concours de circonstances (blessure de Diawara, méforme d’Heinze), il a réintégré l’équipe marseillaise avec aplomb. Associé à Diawara, le Brésilien donne des signes d’assurances, qui font de lui un titulaire incontournable ces temps-ci. À qui desservira ce retour ? Probablement à Taiwo, qui fait les frais du décalage convaincant d’Heinze sur le flanc gauche.

Valbuena ou Ben Arfa ?
En 4-3-3, système cher à Deschamps, les deux créateurs Valbuena et Ben Arfa semblent vouer à évoluer l’un sans l’autre. Le côté gauche étant dévolu à Niang, et la pointe la propriété de Brandao, ils se  » battent  » pour compléter le trident à droite. Valbuena a marqué des points avec des prestations récentes pour le moins incisives. Ben Arfa, lui, a effectué une entrée pleine de peps face à Toulouse. Le débat reste ouvert, à moins qu’il se tranche différemment. Avec 3 passes décisives en deux rentrées face à Nancy et Toulouse, Baky Koné a éclaboussé les fins de matchs olympiennes. Et postule plus que jamais à une place dès demain dans le onze phocéen.