On connaît tous cette fable de La Fontaine. Perrette une jeune et jolie paysanne s’en va à la ville pour vendre son lait et imagine chemin faisant, tous les achats qu’elle va pouvoir effectuer avec l’argent de la dite vente. Manque de pot, s’y je puis dire, tandis que la laitière rêvasse, le lait tombe et adieu veau, vache, cochon , couvée…
Début juin, lors de sa longue transhumance qui le mènera de Troyes à Marseille, le toujours jeune et élégant Perrin devra faire preuve de plus de réalisme. Non seulement chez nous, le pot est cassé mais même le producteur de lait ou plutôt de blé, ne veut plus que quiconque lui tire sur la bourse à défaut des mamelles. Reste que pour faire son marché, il faut avoir des sous. La solution du Bouchet s’appelle Van Buyten. Il semble bien qu’à elle tout seule, la vente du bon géant augure des futures investissements du club… Il aurait peut-être mieux fallu conclure l’affaire avant le mondial, imaginez qu’il se blesse! Et même avec 13 millions d’euros, somme rondelette pour un défenseur à l’aune de sa gloire naissante, notre manager ne pourra pas faire de folie. Peut-être aller voir du côté de la très belle équipe des bleuets…