PSG 0-3 OM : revue de presse de la planète

Deux victoires en deux confrontations face au PSG cette saison, voilà qui n’était pas arrivé à l’OM depuis fort longtemps. Les Parisiens qui se sont montrés dangereux en première période, n’ont rien pu faire face à la maitrise phocéenne. Marseille revient à trois points des deux leaders (Bordeaux et Montpellier) avec un match de moins […]

Deux victoires en deux confrontations face au PSG cette saison, voilà qui n’était pas arrivé à l’OM depuis fort longtemps. Les Parisiens qui se sont montrés dangereux en première période, n’ont rien pu faire face à la maitrise phocéenne. Marseille revient à trois points des deux leaders (Bordeaux et Montpellier) avec un match de moins que le club Héraultais, mais un de plus que l’équipe Girondine. La fin de saison sera passionnante !

Laprovence.com : Fiers d’être Marseillais !
Bingo ! Il y a un an, quasiment à la même époque, nous adressions à la Une de notre journal « Un grand merci » à l’OM pour avoir redonné de la fierté à la ville, après la victoire au Parc (1-3). Nous ne connaissons pas de meilleure formule pour conter cette semaine mouvementée, pas toujours très raisonnable, mais ponctuée par un pied-de-nez monumental : à Paris, la capitale, c’est l’OM. L’OM ne s’est pas baladé au Parc, mais l’a repeint de blanc au fil des minutes.
Cette victoire assure une pérennité de résultats. Elle est un réconfort pour tous ceux restés à Marseille, coincés entre le chagrin et la colère, mais qui méritent que leur soit dédicacé cet instant magique qui restera, quoi qu’on en pense, gravé dans l’histoire du club en raison de tous les événements qui l’ont accompagné. […]
À bien y regarder, sans être rayonnant durant les quarante-cinq premières minutes, l’OM avait dans sa cuisine un ingrédient dont Paris ne disposait pas : l’adresse. L’illustration se résume à cette frappe de Ben Arfa, du pied droit à l’entrée de la surface, marquant le premier tournant de la soirée. La maladresse des attaquants parisiens a fait le reste.
L’équipe de Deschamps a d’abord été battue sur les seconds ballons, dans les duels au milieu. Elle a encore éprouvé des difficultés à s’exprimer assez haut sur le terrain, à poser son jeu, à trouver une relation fiable entre son milieu et son attaque, à verrouiller les centres où Hoarau a représenté un danger au point de chute et a laissé un peu trop de latitude au PSG. L’entrée d’Abriel a corrigé tactiquement le bloc, dès le début de la seconde mi-temps. L’OM a retrouvé du calme, a mieux fermé les espaces et s’est irrésistiblement envolée à des moments clés, retournant définitivement le Parc contre son équipe. Les Olympiens ont mis du vice, ont gagné du temps quand la situation le commandait. Une tempête a bien soufflé hier sur la capitale : elle était tout de blanc vêtue…

Leparisien.fr : Un nouveau camouflet qui fait très mal aux Parisiens
Ce matin, il n’y a pas que les chiffres qui font peur au PSG, même s’ils sont catastrophiques. En 2010, Paris a disputé sept matchs pour cinq défaites. Il a encaissé pendant cette même période douze buts, soit 40 % de son total. Il est 19e des matchs retour, laissant à Boulogne le bonnet d’âne. Il vient de perdre 3-0 le Clasico, sa plus large défaite de l’histoire à domicile dans une rencontre entre les deux clubs les plus populaires de France.
La dernière fois que Marseille n’avait pas pris de but, c’était contre Trélissac en Coupe de France, ce qui situe le niveau parisien du moment. A l’envi, les statistiques s’égrènent et disent toutes la même chose : le PSG est non seulement en train de passer complètement à côté de sa saison, mais il est menacé d’implosion.
Les incidents d’une extrême gravité survenus hier en l’absence de supporteurs marseillais ajoutent à ce climat lourd enveloppant le club de la capitale. Menacé deux fois de suite de relégation ces trois dernières saisons, le PSG traverse peut-être une situation encore pire aujourd’hui. Comme la fin d’une histoire, l’année où le club compte souffler sur ses 40 bougies. On ne sait plus quoi dire, quoi faire pour sortir du cataclysme qui rythme la vie d’un PSG en éternelle souffrance, pathétique, à bout de souffle, d’idées, d’orgueil, de fierté et de ressort. Même s’il a livré un combat équilibré, une période durant, face à l’OM. […]
Elle ne viendra pas de ses supporteurs, qui ont franchi un cap dans la violence hier. Ces bagarres annoncent de prochains rendez-vous irrespirables. A tous les points de vue, la fin de saison risque d’être longue.

Lequipe.fr : Marseille connaît ses classiques
Au classement, l’écart entre l’OM et le Paris-SG était abyssal. Au tableau d’affichage, il l’a été tout autant avec une large victoire en faveur des Phocéens (3-0), dimanche soir au Parc des Princes. Malmené en première période, mais réaliste (cinq frappes, trois buts un poteau de Heinze), l’Olympique de Marseille a enfoncé encore un peu son pire ennemi dans la crise. Il a confirmé, surtout, qu’on l’avait sans doute enterré un peu trop vite au soir d’une défaite concédée à Montpellier (0-2, 22e journée). Depuis leur passage dans l’Hérault, les joueurs de Didier Deschamps ont enregistré quatre victoires consécutives en L1. Les voilà revenus au pied du podium à trois points du leader bordelais. Les deux équipes comptent respectivement un et deux matches de retard. […]
Après le troisième signé Cheyrou (71e) et la tentative d’intrusion de deux « supporters » parisiens sur la pelouse, ce sont les CRS qui ont dû se déployer devant la tribune Boulogne. Affligeant comme la 12e place actuelle du PSG. Elle est conforme à son début d’année : cinq défaites en sept rencontres de Championnat, la deuxième d’affilée contre l’OM au Parc des Princes. Cela fait désormais cinq ans que le PSG n’a plus battu le club phocéen dans son antre.

Sofoot.com : L’OM inflige la peine capitale au PSG
Solide en première période, facile en seconde, Marseille a collé une danse au PSG (3-0) devant un Parc des Princes médusé. L’OM flirte désormais avec le podium et virtuellement avec la deuxième place du championnat.
C’est officiel : le championnat est bien terminé pour le Paris-SG. Trop loin des places européennes mais à l’abri de la relégation (13 points d’avance sur la zone rouge), le club de la capitale n’avait plus guère que ce “classique” (arrêtons avec le Clasico, y en n’a qu’un et il est en Espagne !) à se mettre sous la dent. Ben voilà, c’est fait ! Et l’histoire s’est soldée par la plus grosse raclée parisienne face à Marseille au Parc des Princes (0-3). Mais il y a deux façons de voir les choses au-delà de l’ampleur du score : le PSG a sombré et c’est une forme de constante en 2010 (6 matches, 5 défaites et 1 nul) ; et puis l’autre qui oblige à reconnaître que la bande à Kombouaré n’a pas souvent été aussi entreprenante que durant la première période. Mais voilà, en 2010, l’OM se pose comme l’exact inverse avec cette quatrième victoire de rang. Un succès moins évident que le score ne donnerait à le penser. Mais c’est toute la force actuelle de l’équipe de Didier Deschamps que d’être capable de faire le dos rond sous la pression et de planter en peu d’occasions. Les ingrédients parfaits pour venir taquiner le podium (à un point de l’OL) et se poser en virtuel deuxième du championnat avec un match en retard en compteur. […]

Lemonde.fr : Marseille corrige le PSG
Le PSG a pris une fessée devant son public du Parc des Princes contre des Marseillais euphoriques, dimanche en clôture de la 26e journée de Ligue 1. En panne d’efficacité, puis hors du coup après la pause, les Parisiens ont sombré, encaissant un 3-0 à domicile contre le rival phocéen qui risque de laisser des traces. Pour l’OM, cette victoire est idéale pour la course au podium, puisque les hommes de Didier Deschamps sont 4es, à 3 points seulement du leader bordelais (qui compte deux matchs en moins). Les buts ont été signés Ben Arfa et Cheyrou, tous deux appelés jeudi dans le groupe de l’équipe de France, alors que Lucho a également fait trembler les filets.[…]
Un but de Heinze aurait d’ailleurs déclenché un cataclysme au Parc des Princes: l’ex-chouchou du stade était systématiquement sifflé à ses prises de balle, et une banderole en espagnol lui promettait même « 90 minutes de haine »… Mais c’est lui qui était tout de même à l’origine du second but avec un centre repoussé par Edel dans les pieds de Lucho (54e, 0-2). Le Parc était anesthésié, les Parisiens moribonds et le match tué. Le troisième but de Cheyrou, après avoir mis Armand dans le vent d’un petit pont en pleine surface (71e, 0-3), donnait à la défaite parisienne des allures de débâcle. Et des « Merci Paris! » ironiques tonnaient dans les virages…