PSG 2-0 OM : que de regrets !

Rendez-vous incontournable de la L1, le Clasico retour se joue ce soir dans un Parc des Princes plein et entre deux équipes que tout oppose. D’un côté, l’abondance d’argent et une certaine arrogance côté parisien. De l’autre, la gestion de la pénurie et des perspectives moins heureuses pour les prochains mois. Ce rendez-vous est donc […]

Rendez-vous incontournable de la L1, le Clasico retour se joue ce soir dans un Parc des Princes plein et entre deux équipes que tout oppose. D’un côté, l’abondance d’argent et une certaine arrogance côté parisien. De l’autre, la gestion de la pénurie et des perspectives moins heureuses pour les prochains mois. Ce rendez-vous est donc important pour les Provençaux qui, après avoir rondement commencé le championnat en engrangeant des victoires probantes avec une réelle qualité de jeu, ont perdu peu à peu le fil de ce championnat. Avec le retour dans le rétroviseurs de l’OGC Nice et Saint-Etienne notamment et la victoire de Lyon face à Lorient, les Olympiens pourraient être en difficulté en cas de défaite ce soir. Rappelons que le dernier succès olympien à Paris en L1 remonte au 28 février 2010 (3-0), l’année du titre.

Elie Baup a décidé de reconduire le onze qui avait péniblement gagné in extremis Valenciennes la semaine dernière. Mandanda dans les buts. Fanni, Nkoulou, Mendes et Morel en défense. Barton, Romao et Valbuena au milieu. Kadir, Gignac et A. Ayew en attaque. Cheyrou et Amalfitano sont blessés. J. Ayew est suspendu. Autant dire que Baup ne croule pas sous les solutions pour constituer son onze. Sur le banc olympien : Samba, Abdallah, Diawara, Aloé, Abdullah, Sougou, Anani. En face, Carlo Ancelotti n’a que l’embarras du choix. Comme prévu, David Beckham est remplaçant mais devrait entrer en cours de match. Si l’entraineur ne le veut pas, le marketing l’exige.

PSG – OM minute par minute

Composition phocéenne annoncée en 4-4-1-1 avec Valbuena juste derrière Gignac. Ronaldo donne le coup d’envoi fictif.

1ère minute : déviation somptueuse d’Ibrahimovic pour Lavezzi qui allume le cuir sur le poteau de Mandanda
4ème minute : après une faute stupide de Nkoulou, coup-franc d’Ibrahimovic qui part dans le mur

Les Olympiens ont beaucoup de mal avec les déplacements des attaquants parisiens qui sont plus mobiles et surtout capables de créer le danger à chaque instant. Quand les Provençaux ont le ballon, c’est mieux mais que ce début de match est difficile.

1-0 : frappe détournée deux fois de Lucas qui profite d’une sortie calamiteuse de Mandanda pour tromper le portier phocéen totalement à la ramasse depuis quelques semaines (11ème minute)

16ème minute : bon centre de Kadir pour Gignac qui aux 8 mètres est contré in extremis par Alex
21ème minute : A. Ayew s’est tordu le genou sur un tacle sur Zlatan; le staff médical de l’OM craint la blessure

A. Ayew semble courir normalement. Plus de peur de que mal ? C’est ce qu’on espère. Les Marseillais sont en tout cas en dessous d’agressivité nécessaire pour gagner ce genre de rencontre. Dommage parce que c’est dans ce registre-là que les Provençaux pourraient mettre le PSG en difficulté.
En tout cas ce qui ne change pas, ce sont les commentaires de Canal+ qui, fidèles à eux-mêmes, nous gratifient de « fantastique Lavezzi », « formidable Ibra » ou de « superbe Lucas » qui rappellent la grande période bien gerbante du duo Biétry – Gilardi

30ème minute : centre de Kadir et tête de Barton captée par Sirigu
30ème minute : superbe action de Kadir qui enfume Maxwell et tente la frappe que le portier parisien détourne en corner (qui ne donne rien)

Très serein cette semaine, Nkoulou passe totalement à côté de sa première période tout comme Mandanda. Embettant quand en face il y a Zlatan et Lavezzi. Et quand l’OM a une vraie action, l’arbitre siffle des hors-jeu imaginaires.

40ème minute : sur coup-franc, super frappe de Valbuena sorti par un beau plongeon de Sirigu

Les Marseillais ont le pied sur le cuir depuis un quart d’heure mais n’arrivent pas à être assez saignants dans la zone décisive. Avec plus de volonté et de détermination, les Phocéens pourraient certainement forcer leur chance.

42ème minute : frappe puissante de Gignac boxée par Sirigu

L’arbitre siffle la mi-temps. Marseille a la place de revenir au score s’ils y mettent plus d’envie et un peu plus de talent.

45ème minute : frappe de Valbuena dans un angle fermé qui passe de peu au dessus

Le réalisateur se pâme sur Beckham qui s’échauffe. De l’image jusqu’au dégoût, le réalisateur de C+ prend vraiment les téléspectateurs pour des ânes ou des lecteurs de Voici. Et pendant ce temps pourtant ça joue.

53ème minute : ouverture de Valbuena pour Gignac dont la frappe du gauche est détournée par le coude de Sirigu mais l’arbitre ne donne pas corner

La défense de l’OM est d’une médiocrité inquiétante ce soir. Trop fébriles, les Marseillais se créent des difficultés tout seuls alors qu’en face les stars parisiennes ne sont pas si présents que cela. A noter qu’Nkoulou est revenu dans la rencontre et fait des gestes décisifs depuis quelques minutes.

61ème minute : fantastique retournée acrobatique de Gignac sortie d’une claquette par Sirigu
62ème minute : coup-franc d’Ibrahimovic capté par Mandanda qui avait jusque-là relâché tous les ballons
65ème minute : frappe ratée de Romao qui passe largement à côté
73ème minute : faute parisienne évidente sur Kadir mais l’arbitre ne siffle pas. Rappelons que face à VAFC, l’OM avait eu 3 pénaltys non sifflés
75ème minute : centre de Valbuena pour la tête d’A. Ayew sortie par une superbe envolée de Sirigu
82ème minute : très belle frappe de Valbuena qui passe de peu à côté de la cage du PSG
85ème minute : frappe puissante de Fanni boxée par Sirigu

2-0 : centre de Ménez pour le genou d’Ibrahimovic qui trompe Mandanda (91ème minute)

PSG – OM en quelques mots

Au terme d’un match durant lequel les Marseillais ont eu le ballon la plupart du temps, l’Olympique de Marseille s’incline de deux buts casquette face à des Parisiens que tout le monde annonçait pourtant comme largement au dessus du niveau des Provençaux. Seuls Lavezzi et Sirigu ont finalement été à la hauteur de leur statut. Trop scolaires, les Phocéens n’ont pas réussi à être suffisamment déterminés pour revenir dans la partie. Dommage car ce soir, il y avait la place.