PSG 2-0 OM : rien à dire

Il n’y a donc pas eu de surprise et Paris s’est logiquement imposé face à des Olympiens vaillants mais bien trop inférieurs aux Parisiens dans tous les secteurs de jeu.

Ce déplacement au Parc s’annonce très compliqué pour les Marseillais car le leader domine largement le championnat.
Saber Khalifa est blessé et José Anigo n’a pas convoqué Gennaro Bracigliano et Laurent Abergel et il aligne un 4-2-3-1 avec beaucoup de joueurs offensifs. Le capitaine Steve Mandanda est dans le but, Rod Fanni sur la droite de la défense, Jérémy Morel à gauche, Lucas Mendes et Nicolas Nkoulou dans l’axe ; Alaixys Romao et André Ayew sont les milieux les plus défensifs alors que Dimitri Payet, Mathieu Valbuena et Florian Thauvin sont derrière André-Pierre Gignac.
Brice Samba, Benjamin Mendy, Brice Dja Djédjé, Souleymane Diawara, Mario Lemina, Benoît Cheyrou et Giannelli Imbula complètent la feuille de match.

Le PSG domine les 45 premières minutes mais les Parisiens ne transforment par leurs occasions. Côté phocéen, de l’abnégation mais pas grand-chose de plus.
Il ne faut que quelques minutes en seconde mi-temps au PSG pour prendre l’avantage puis les joueurs de Laurent Blanc gèrent sans forcer leur avantage qu’ils accentuent à 10 minutes de la fin.

Steve Mandanda (5) : quelques arrêts faciles en première mi-temps mais il n’a rien pu sur les deux buts parisiens et n’a finalement pas été extrêmement sollicité grâce à la (relative) maladresse des attaquants du PSG dans le dernier geste.
Rod Fanni (5) : il a commencé par un bon débordement dans les premières minutes mais le geste marquant de sa première période est un retour pour éviter l’ouverture du score de Lucas qui a traversé les trois quarts du terrain avec le ballon et a éliminé toute la défense et le gardien phocéens. En seconde mi-temps, il a surtout défendu et il a laissé partir Cavani sur le second but.
Jérémy Morel (5) : cantonné à des tâches défensives, il est assez peu monté. Il a fait ce qu’il a pu avec ses moyens et il s’est mal aligné sur l’ouverture du score.
Lucas Mendes (5.5) : après avoir rendu un ballon à Matuidi très proche du but en début de match, il a fait quelques bonnes interventions.
Nicolas Nkoulou (4.5) : quelques erreurs et un manque de précision dans certaines relances pour une prestation médiocre.
Alaixys Romao (5) : des courses, du pressing mais ses adversaires directs étaient d’un niveau largement au-dessus du sien. Il a aussi fait un bon retour dans la surface peu après le premier but.
André Ayew (5) : dans un rôle de milieu récupérateur, il a souffert face à la vitesse et aux accélérations de Lucas en première mi-temps. Plus haut à la sortie de Thauvin, il n’a pas assez pesé malgré une tête au-dessus dans les arrêts de jeu.
Dimitri Payet (5) : sur le flanc droit puis à gauche, il a essayé lors des rares ballons qu’il a eus en phase offensive.
Mathieu Valbuena (4.5) : quelques tirs (un réellement dangereux en première période) mais il a été dominé par la puissance des défenseurs du PSG.
Florian Thauvin (3.5) : sur l’aile gauche puis rapidement sur la droite, il s’est battu mais ça n’était pas un match pour lui surtout après quelques pertes de balle lors des rares positions offensives de son équipe. Il est sorti avant l’heure de jeu.
Giannelli Imbula (non noté) : entré pour la dernière demi-heure, il a pris une place de récupérateur. On ne l’a vu que sur un tir contré après un corner mal renvoyé.
André-Pierre Gignac (4) : de gros duels face aux défenseurs parisiens qui l’ont facilement dominé. On ne l’a vu que sur une frappe de très loin hors du cadre en fin de rencontre.

Il n’y a donc pas eu de surprise et Paris s’est logiquement imposé face à des Olympiens vaillants mais bien trop inférieurs aux Parisiens dans tous les secteurs de jeu.
Les prestations individuelles ont été trop moyennes face à des joueurs adverses qui n’ont pas trop forcé. Florian Thauvin a été le plus discret et il est bien difficile de désigner le meilleur Marseillais.
Il faudra repartir de l’avant contre Nice le week-end prochain pour essayer d’encore croire à une qualification européenne en fin de saison.