PSG 2-1 OM : et si Anigo se cassait !?!

Après six branlées mémorables, l’OM se présente au Parc avec la peur au ventre d’en récolter une septième. Chaque année, le même discours: « ce match, on veut le gagner« , « on le doit à nos supporters » et chaque année, les mêmes excuses d’après-match « on a tout donné« , « la chance n’était pas de notre côté« . Si l’OM […]

Après six branlées mémorables, l’OM se présente au Parc avec la peur au ventre d’en récolter une septième. Chaque année, le même discours: « ce match, on veut le gagner« , « on le doit à nos supporters » et chaque année, les mêmes excuses d’après-match « on a tout donné« , « la chance n’était pas de notre côté« . Si l’OM a changé en profondeur son effectif, il est des mémoires qui laissent des traces.

Le match :
Grosse domination parisienne dès le coup d’envoi. Les phocéens sont totalement à coté de leur sujet. Possession de balle, engagement et circulation, les hommes d’Anigo sont totalement dépassés dans tous les secteurs du jeu. Seul Frédéric Déhu a l’air dans ses crampons.

6ème minute : Charles-Edouard Coridon récupère le ballon dans le camp marseille et tente sa chance de loin; sa frappe frôle la barre transversale

8 minutes pour que les phocéens commencent à émerger avec notamment Koke. L’OM a beaucoup de mal dans le domaine aérien à l’image de « Air » Bamogo ou « Tragique » Habib (c’est selon) qui touche son premier ballon à la 16ème minute. Consternant.

18ème minute : Laurent Battles accélère dans l’axe, centre pour Sylvain N’Diaye qui remise pour Habib Bamogo. L’attaquant marseillais a le temps d’armer sa frappe mais manque le cadre.
19ème minute : « Armand voulait jouer un bon match de football » peut-on entendre à la télé subventionnée de la capitale ; il joue surtout les chevilles de Fiorese ; rouge indiscutable.

L’OM abuse de longs ballons alors que le collectif offensif marseillais est bien faible dans les airs, « bien faible » étant bien sûr un qualificatif mesuré par rapport à la réalité.

27ème minute : Laurent Battles lance une bonne frappe bien captée par Letizi
30ème minute : Habib Bamogo fait son Djorkaeff ; dans une position totalement excentré, il tente une frappe que capte sans problème le portier parisien

1-0 : Pauleta fixe Frédéric Déhu et enroule son ballon qui trouve l’intérieur du petit filet de Barthez (31ème minute)

Comme d’habitude, les coéquipiers d’Eduardo Costa abusent de centres alors même que les attaquants phocéens ont tous un point commun : ce sont tous des nains.

1-1 : Déhu ouvre pour Koke qui acrobatiquement remet pour Laurent Batlles qui fusille Letizi (42ème minute)

46ème minute : Habib Beye tente sa chance de loin; sa frappe manque de puissance et ne surprend Lionel Letizi.

Malgré une infériorité numérique, le jeu parisien ne s’en trouve pas affecté. Affligeant.

51ème minute : corner de Mendy et reprise de volée de Pauleta que Bixente Lizarazu repousse sur la ligne
53ème minute : Pauleta crochète Déhu et tombe dans la surface ; faute indiscutable non sifflée par l’arbitre
61ème minute : encore un corner de Mendy que prolonge Pauleta de la tête ; Barthez doit se détendre pour sortir ce ballon

2-1 : Edouard Cissé, au milieu de 5 marseillais, fait parler son gauche qui atterrit dans la lucarne de Barthez (70ème minute)

94ème minute : sur une longue touche de Lizarazu, Peguy Luyindula reprend le ballon de volée et le gardien parisien se détend et sort le ballon; Steve Marlet centre, Koke ne parvient pas à mettre de la puissance à son tir et le portier du PSG s’en empare.

Conclusion :
Comme à l’accoutumée, les olympiens ont laissé leurs couilles au vestiaire. Le match a démontré une nouvelle fois le jeu offensif insipide des olympiens. Aucune vitesse de jeu, des enchaînements convenus, un système inadapté à l’effectif offensif, un engagement physique boy-scout, etc …
Le PSG a gagné ce soir mais a surtout pris un ascendant psychologique sur des marseillais bien médiocres. L’OM peut en tout cas dire au revoir au titre. José Anigo peut aussi compter ses jours. Une deuxième défaite entraînerait logiquement sa chute.