PSG 2-1 OM : la tactique et les joueurs

Le PSG s’est tranquillement imposé, sans trop forcer face à des Olympiens qui ont fait une performance convenable mais l’écart est trop important avec l’équipe parisienne.

A cause de la COVID, ce trophée des champions se retrouve positionné en milieu de saison, dans un mois de janvier surchargé et a lieu à 21h à … Lens. Bref, une série de brillantes décisions de la part des instances du football français, en espérant que cela n’entraine pas trop d’absents (blessés ou suspendus), ce que l’OM ne peut se permettre actuellement.
Jordan Amavi est le dernier blessé de l’effectif alors que Luis Henrique est toujours à l’écart du groupe à cause de sa contamination à la COVID-19. Kevin Strootman n’est pas non plus du déplacement car il finalise son prêt au Genoa tout comme Christopher Rocchia et Kostas Mitroglou encore et toujours pas retenus par André Villas-Boas. L’entraineur portugais ne fait étonnamment quasiment pas de turn-over dans une rencontre symbolique qui ne sert à rien. On retrouve le capitaine Steve Mandanda dans le but, une défense formée de gauche à droite par Yuto Nagatomo, Duje Caleta-Car, Alvaro Gonzalez et Hiroki Sakai ; Boubacar Kamara et Pape Gueye sont les milieux récupérateurs alors que Valentin Rongier est plus haut, derrière le trident offensif formé par Florian Thauvin à droite, Dimitri Payet dans l’axe et Nemanja Radonjic à gauche.
Le banc de touche est occupé par Yohann Pelé, Pol Lirola (tout fraichement arrivé d’Italie), Leonardo Balerdi, Morgan Sanson, Saif-Eddine Khaoui, Mickael Cuisance, Valère Germain, Dario Benedetto et Marley Aké. Simon Ngapandouetnbu et Lucas Perrin sont en tribune.

Le début de match est équilibré mais, petit à petit, les Parisiens montrent leurs supériorités individuelle et technique et ouvrent le score peu avant la pause.
En seconde période, le PSG ne force guère pour conserver son avance et fait le break en fin de match. La réduction du score de Payet dans les derniers instants est anecdotique.

L’homme du match

Hiroki Sakai (5.5) : il a multiplié les courses offensives pendant tout le match, à droite puis à gauche, en plus de ses taches défensives. Malgré quelques imprécisions, le Japonais a encore été irréprochable.

Les autres joueurs

Steve Mandanda (5) : il n’a pas eu grand-chose à faire en première période mais a tout de même fait un bel arrêt sur une tête à bout portant qu’il a détourné sur le poteau et le ballon est revenu sur Icardi qui a ouvert le score. Il a été sauvé par sa transversale juste avant le repos et sa sortie alors qu’il ne semblait pas touché.
Yohann Pelé (4) : il a donc pris la place de Mandanda au retour des vestiaires pour sa première apparition de la saison. Il n’a rien eu à faire si ce n’est une sortie dans les pieds en retard où il a concédé un penalty puis un but.
Yuto Nagatomo (5) : une prestation solide pour l’arrière gauche alors qu’on pouvait craindre le pire face aux attaquants parisiens. Il a même fait un bon centre pour mi-temps avant de céder sa place.
Pol Lirola (non noté) : entré pour le dernier quart de la rencontre à la place de Nagatomo. Il a joué à droite et a pris un carton très sévère, a été dans l’action du but mais aussi fait une grossière perte de balle. Alors qu’il est arrivé il y a deux jours à l’OM, il faudra le revoir pour savoir ce qu’il vaut mais ses débuts ont été prometteurs.
Alvaro Gonzalez (5.5) : de bonnes interventions en général même s’il a perdu le duel aérien sur l’ouverture du score. Il a fini avec pas mal de fautes notamment sur son grand ami Neymar.
Duje Caleta-Car (5.5) : une prestation défensive convenable pour le Croate même s’il n’a pas été assez rapide pour contrer Icardi sur l’action du penalty. Il a aussi placé une belle frappe sur le gardien.
Boubacar Kamara (4) : bien titulaire alors qu’il était sorti blessé à Dijon ce week-end, il a souffert face aux milieux franciliens.
Pape Gueye (4.5) : un peu moins présent que lors de ses précédents matches, il a subi face à la qualité des milieux adverses.
Morgan Sanson (non noté) : de retour dans le groupe après sa blessure, il a joué une grosse demi-heure à la place de Gueye. Il a évolué dans son registre habituel en poussant le ballon vers l’avant. Une entrée intéressante pour le numéro 8.
Valentin Rongier (4) : il était au départ du pressing haut en début de match. On l’a peu vu si ce n’est à la conclusion d’une belle action dont il était à l’origine mais où il a loupé sa frappe alors qu’il était bien placé. Il est sorti peu après.
Valère Germain (non noté) : entré pour les 10 dernières minutes, il n’a pas eu le temps de peser sur la rencontre.
Dimitri Payet (4.5) : de retour dans le onze de départ, il a évolué dans un rôle d’avant-centre en première période où on ne l’a pas vu. Il a basculé à gauche après la pause et a été précis pour réduire le score ce qui sauve sa piètre performance.
Florian Thauvin (5.5) : largement l’attaquant marseillais le plus en vue, il a aussi pris le brassard à la sortie de Mandanda. Il a été malheureux et pas assez précis sur ses tirs mais a été le plus actif, souvent à droite.
Nemanja Radonjic (3) : préféré à Benedetto dans le onze de départ, il a joué à gauche. Il a commencé par un carton bête sur un tacle défensif maladroit et il a, comme toujours, été trop individuel sur ses rares ballons. Passé avant-centre en seconde période, sa première et seule frappe a été contrée. Il est sorti avant l’heure de jeu.
Dario Benedetto (non noté) : il a pris la place et le poste du Serbe. Si ce n’est une déviation de la tête, on ne l’a pas vu.

Le PSG s’est tranquillement imposé, sans trop forcer face à des Olympiens qui ont fait une performance convenable mais l’écart est trop important avec l’équipe parisienne.
Les prestations individuelles ont été correctes mais il fallait bien plus pour rivaliser avec le Champion de France. Hiroki Sakai a été le meilleur Olympien alors que Nemanja Radonjic le moins à son avantage.
Il faut maintenant espérer que cette absence de turn-over ne coûte pas trop cher dans les semaines qui viennent car les matches vont s’enchainer à commencer par les réceptions de Nîmes et Lens dans la semaine qui arrive.