Michel a aligné une équipe qui ressemble à son équipe-type, à l’exception d’un joueur (et en l’absence de Benjamin Mendy) : Rolando remplace Karim Rekik dans l’axe de la défense.
Un début de match marseillais
Les hommes de Michel sont rentrés très forts dans la rencontre, surprenant leurs adversaires en se créant plusieurs occasions dès le début de la rencontre. La première frappe a été l’oeuvre de Cabella (2e), bien captée par Trapp. Après un corner dégagé par Ibrahimovic, Alessandrini tente une reprise du point de penalty mais Maxwell s’arrache pour détourner son tir par un tacle (6e). Néanmoins, après un quart d’heure marseillais, les Parisiens ont repris le contrôle de la rencontre et Mandanda a sauvé les siens à plusieurs reprises, en particulier lors d’un face à face avec Ibrahimovic (23e). Pour autant, c’est bien l’OM qui a ouvert la marque par l’intermédiaire de Batshuayi, de la tête, sur un magnifique centre de Barrada (0-1, 30e).
Ibrahimovic transforme deux penalties
Comme toujours depuis 2011, l’avance phocéenne a été de courte durée. Ibrahimovic a permis aux siens d’égaliser et de prendre en transformant deux penalties (1-1 puis 2-1, 41e et 44e). Le premier a été consécutif à une boulette de Batshuayi, indigne de ce niveau.
Un scénario incroyable et cruel donc, en première période. Si les Olympiens ont fait illusion pendant un moment, il n’a suffi que de quelques accélérations à leurs adversaires pour les faire plier. De Ceglie n’est notamment pas au niveau, sur le côté gauche. On peut se demander quelle mouche a piqué les dirigeants d’aller le chercher sur le banc de touche de la Juventus. On imagine notamment mal Casco, qui était conseillé par Bielsa, amener moins de talent et de sérénité.
Des occasions qui laissent beaucoup de regrets
La seconde période a commencé à l’opposée de la première, avec une forte possession du ballon par les Parisiens. Néanmoins, c’est l’OM qui a bénéficié d’un penalty après une faute d’Aurier sur Barrada (54e). L’international marocain, qui a voulu se faire justice lui-même, a néanmoins lamentablement manqué l’occasion d’égaliser : son tir à mi-hauteur a été sorti par le portier allemand (55e). Batshuayi s’est, un peu après, procuré une nouvelle occasion sur une frappe difficilement repoussée par Trapp (58e). Aurier lui a répondu en piquant une tête, depuis les six mètres, qui est passée juste au-dessus des buts de Mandanda (68e). Michel a ensuite remplacé Barrada par Ocampos (71e) et De Ceglie par Dja Djédjé (Manquillo est passé à gauche, 72e). Quelques minutes plus tard, Mandanda a sorti le grand jeu en repoussant un tir à bout portant de Pastore (78e). La fatigue n’aidant pas, le rythme de la rencontre a diminué. Michel a opéré son dernier changement, faisant rentrer Sarr à la place de Lucas Silva (85e). Malgré une situation brûlante devant les buts de Trapp (90e) et une frappe de Cabella (93e), qui laissent encore des regrets, les Phocéens ne sont pas parvenus à égaliser.
L’OM à quatre points du premier relégable
Les Marseillais n’ont pas été ridicules ce soir. Mais compte-tenues de quelques erreurs indignes et du penalty manqué par Barrada, difficile de penser qu’ils aient mérité mieux que ce score. Vincent Labrune avait beau se féliciter de son recrutement, certains joueurs n’ont pas le mental nécessaire ou le talent pour porter ce maillot. De Ceglie n’a rien à faire là et on espère ne pas le revoir. L’OM est désormais 16e du classement de Ligue 1, à quatre points du premier relégable, et à dix points de la seconde place. Difficile de comprendre comment on a pu passer d’une équipe comme celle de la saison dernière, à celle-ci…