Pour ce match, Villas-Boas a misé sur le onze suivant : Mandanda – Sarr, Kamara, Caleta-Car, Sakai – Rongier, Strootman, Lopez – Germain, Benedetto, Payet.
L’OM n’a pas fait illusion bien longtemps, ce dimanche. Juste le temps de s’apercevoir que Germain n’avait rien perdu de son sens du drop (10e). Les Parisiens ont enchaîné et déroulé avec des buts d’Icardi (10e et 26e) et du prétentieux Mbappé (33e et 45e). Derrière, Sarr, Kamara et Sakai ont notamment paru complètement dépassés, mentalement, tactiquement et techniquement. Et il n’y a eu aucune rébellion. Des attitudes honteuses, qui expliquent cet écart. Seul Mandanda a été au niveau. Sans lui, le score aurait été plus lourd.
Les Marseillais ont donc affiché de terribles limites, cette première mi-temps. L’écart de niveau est gigantesque entre une équipe montée à coup de milliards, avec la bénédiction du fair-play financier, et une formation en miettes après les années Garcia. Mais cela n’explique pas tout. Les Bleus ont plus de mal à planter quatre buts à l’Andorre que n’en ont eu les Parisiens avec Marseille, cette première période. C’est inadmissible.
Amavi a remplacé Lopez (45e). La seconde période a été plus équilibrée, notamment du fait que le PSG a levé le pied. Les Parisiens ont eu quelques situations, par Mbappé (70e) et Paredes (76e). Aké a pris la place de Benedetto (80e). Germain est sorti, Sanson est entré (82e). Les Olympiens ont pressé haut, en fin de rencontre. Sans se montrer plus adroits.
Le fric ne fait pas tout : ce score est honteux, face à des Parisiens arrogants. McCourt était présent : il mérite une petite pensée, alors que certains avaient réussi à lui fait croire qu’avec 200 millions, il concurrencerait les Qataris. Les Phocéens devront faire un sans faute contre Lille et Lyon, ces prochaines semaines.