La soirée d’hier aura été en tous points décevante pour les supporter de l’OM. Au delà du résultat sportif, que nous qualifierons d’accessoire, la soirée a été entachée par des évènements absolument intolérables dans une enceinte sportive. Pape Diouf parle d’un « contexte lourd de sous-entendus et de violences inacceptables. »
Comment peut-on légitimer une charge policière dans une tribune où ont pris place des hommes, des femmes, des enfants, des personnes à mobilité réduite ainsi que des personnes âgées ?
Comment une banderole portant une tête de mort et l’inscription « Ultras 84 » peut-elle amener des fonctionnaires de police à rouer de coups des hommes ayant pour seules armes, écharpes et drapeaux ?
Comment expliquer que ces mêmes policiers aient pu s’en prendre physiquement à Guy Cazadamont, responsable connu et reconnu de la Sécurité à Marseille, qui tentait de ramener le calme dans la tribune ?
Ce calme a dû être ramené par Pape Diouf, président de l’OM, et José Anigo, directeur sportif, après une seconde charge à cinq minutes du coup d’envoi. Rien que ça !
Comme si cela n’avait pas suffi, une fois le match terminé, le bus des Dodgers (groupe de supporters marseillais le plus virulent, c’est bien connu) a été visité par la Police qui en ont profité pour blesser l’une des responsables du groupe.
N’en jeter plus la coupe est pleine…
Loin de là ! Le site de « La Provence » nous révèle que des supporters madrilènes ont purement et simplement insulté un journaliste français qui avait osé être noir de peau.
D’autres supporters madrilènes ayant, selon le site de « L’équipe », copieusement vilipendé le rugueux défenseur nigérian de l’OM, Taye Taiwo avec des cris de singe et des insultes racistes (son tacle assassin sur Agüero étant peut être à l’origine de cette haine).
Cerise sur le gâteau : un groupuscule espagnol n’a pas trouvé mieux que de lancer le slogan hitlérien (Sieg Heil !) une fois le match terminé.
Pape Diouf pensait que « Madrid était une belle capitale du football », quelle déception…