Malgré la dernière année de contrat qui le lie à l’OM, le départ de Didier Deschamps est envisagé par la direction phocéenne, d’après La Provence. Il faut dire que le club marseillais, qui réalise actuellement la pire série de son histoire, pompe beaucoup d’énergie quand cela va mal. Et le Basque parait avoir vieilli de dix ans en quelques mois. Vincent Labrune est beaucoup moins prompt à défendre son entraîneur ces dernières semaines, ce n’est probablement pas un hasard.
Gerets pour se réconcilier avec les supporters ?
Le quotidien provençal évoque les pistes qui seraient à l’étude pour lui succéder. Fabrizio Ravanelli et Eric Gerets seraient notamment plébiscités par les décisionnaires du club. Ils ont le mérite de bien connaitre la maison marseillaise, même si l’Italien parait bien tendre, en terme d’expérience, pour gérer l’équipe première de l’OM. On se rappelle notamment que Bernard Casoni s’était brulé les ailes en succédant en Rolland Courbis. Penna Bianca a passé ses diplômes d’entraineur en 2008 et s’occupe actuellement d’une équipe de jeune de la Juventus. Le Belge serait certainement le successeur idéal à Didier Deschamps. Lors de son passage à l’OM, il s’était parfaitement fondu dans le moule marseillais. Et s’il n’était pas parvenu à glaner un titre, ça s’était joué à un fil et le football proposé était spectaculaire. Reste à savoir s’il parviendra à se dégager de son contrat, lequel le lie avec l’équipe nationale du Maroc jusqu’en 2014.
Les autres noms évoqués
D’autres noms sont évoqués : il s’agit de Jean Fernandez et de Claude Puel. Le premier connait bien l’OM, qu’il a déjà entraîné en 1992 et 2005-2006. Néanmoins, sa venue ne serait pas forcément vécue comme un signe de grandes ambitions. On imagine mal le second prendre les rênes d’un club qu’il a profondément haï alors qu’il jouait sous les ordres d’Arsène Wenger à Monaco. D’ailleurs, la philosophie et le jeu qu’il prône ne paraissent pas vraiment en adéquation avec ce que l’on peut attendre d’une équipe marseillaise. Enfin, s’il a eu des difficultés à gérer la pression lyonnaise, qu’en serait-il dans la ville méditerranéenne, là où elle est cent fois plus importante ? Par ailleurs, si Pierre Dréossi a fait une sortie médiatique très remarquée pour protéger son coach, la piste Frédéric Antonetti ne serait en réalité pas envisagée.
Alors qu’il reste quatre rencontres à jouer et que l’OM n’est toujours pas sauvé, mathématiquement parlant, de la relégation, il parait prématuré de se projeter. Néanmoins, s’ils ne prennent même plus le temps pour défendre la formation olympienne face aux décisions arbitrales hallucinantes, on imagine bien que les hommes forts du club marseillais sont occupés à quelque-chose. Reste à savoir à quoi…