Après deux points perdus au Vélodrome contre le PSG et une poignée d’occasions en cinq matches, l’équipe de Philippe Troussier se déplace ce soir en Alsace dans le but de reconquérir une deuxième place qui semble toute promise à d’autres. Côté strasbourgeois, la quête de quelques points pour assurer leur maintien est dans toutes les têtes. Autant dire qu’on ne risque pas de voir du grand spectacle ce soir. Le match aller s’était soldé par une dizaine d’actions chaudes alsaciennes et deux buts contre le cours du jeu des olympiens. De la revanche dans l’air. Frédéric Déhu et Sylvain N’Diaye blessés ne sont pas dans le groupe.
Le match :
2ème minute : énorme frappe de Niang de 20 mètres que Fabien Barthez boxe parfaitement
21ème minute: centre de Pagis pour Farnerud qui rate heureusement sa reprise
25ème minute: Niang échappe à la vigilance d’Habib Beye et se retrouve seul devant Barthez mais le gardien phocéen fait encore une sortie efficace
26ème minute: frappe de Keita qui n’inquiète pas Fabien Barthez
27ème minute: centre de Laurent Batlles pour Steve Marlet dont la reprise est stoppée par Cassard
29ème minute: tir de Farnerud sur lequel Barthez doit encore se coucher
27 minutes pour se procurer une première occasion. Tout simplement lamentable. Grosse domination des alsaciens qui méritent mieux que ce score vierge. Seul Barthez est au niveau de l’enjeu.
45ème minute: Niang (oui encore lui) se joue d’Abdoulaye Meïté mais tombe encore sur un Fabien Barthez des grands jours
59ème minute: coup-franc travaillé de Pagis que Barthez sort d’une parade incroyable alors que le ballon plongeait
74ème minute: tir de pupille asthmatique de Peguy Luyindula que Cassard capte sans problème
91ème minite: Luyindula s’effondre dans la surface; penalty évident … sauf pour l’arbitre
93ème minute: corner alsacien détourné et repris par l’inévitable Niang qui trompe enfin Barthez
Conclusion:
Les strasbourgeois ont mérité leur victoire. Au bout du rouleau depuis plusieurs matches, les olympiens s’effondrent une nouvelle fois sans qu’on puisse entrevoir le bout du tunnel. Il est grand temps de laisser sur la touche quelques « cadres » de l’équipe.